Thomas Kientz
Gottfried August Homilius
Gottfried August Homilius (1714-1785). Intégrales des chorals pour orgue. Thomas Kientz, orgue sur l’orgue Ahrend de l’église des Jésuites à Porrentruy (Suisse). CD Hortus (enregistrements captés en 2013): CD1 48’46’’; CD2 52’.
Élève de Jean-Sébastien Bach, à l’instar de Carl Philip Emmanuel Bach, un des fils, et Johann Ludwig Krebs, Gottfried August Homilius est une sorte de passeur. Proche de son maître qui l’a profondément marqué et influencé, il maîtrise parfaitement toutes les techniques de composition que son maître a si bien développées. Il ne s’interdit pas pour autant de recourir aux formes galantes désormais à la mode dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il a exercé son activité de musicien compositeur et interprète à Dresde et il a laissé une œuvre considérable, car aux chorals (38) s’ajoutent des cycles de cantates (180) et d’oratorios (11), des passions (3), des motets (60). Sont insérés des chorals de Bach qui sont chantés, ainsi Gelobet seiest du, Iesu Christ et Schmücke dich, o liebe Seele.
Le jeune organiste Thomas Kientz, né en 1991, a choisi l’intégrale des chorals auxquels il apporte beaucoup de nouveautés. Il respecte à fond son maître et son héritage, mais il introduit des airs qui sont tirés de l’art italien, caractérisé par un grand déploiement expressif, tel qu’on le pratiquait alors.
Ce double CD est une excellente opportunité d’apprendre à connaître un compositeur extrêmement prisé de son temps et d’apprécier le talent d’un jeune organiste qui a pris le pari de susciter l’intérêt du public. Espérons que les faits lui donneront raison. Il y a dans son entreprise de très grands moments.
Danielle Anex-Cabanis
Élève de Jean-Sébastien Bach, à l’instar de Carl Philip Emmanuel Bach, un des fils, et Johann Ludwig Krebs, Gottfried August Homilius est une sorte de passeur. Proche de son maître qui l’a profondément marqué et influencé, il maîtrise parfaitement toutes les techniques de composition que son maître a si bien développées. Il ne s’interdit pas pour autant de recourir aux formes galantes désormais à la mode dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il a exercé son activité de musicien compositeur et interprète à Dresde et il a laissé une œuvre considérable, car aux chorals (38) s’ajoutent des cycles de cantates (180) et d’oratorios (11), des passions (3), des motets (60). Sont insérés des chorals de Bach qui sont chantés, ainsi Gelobet seiest du, Iesu Christ et Schmücke dich, o liebe Seele.
Le jeune organiste Thomas Kientz, né en 1991, a choisi l’intégrale des chorals auxquels il apporte beaucoup de nouveautés. Il respecte à fond son maître et son héritage, mais il introduit des airs qui sont tirés de l’art italien, caractérisé par un grand déploiement expressif, tel qu’on le pratiquait alors.
Ce double CD est une excellente opportunité d’apprendre à connaître un compositeur extrêmement prisé de son temps et d’apprécier le talent d’un jeune organiste qui a pris le pari de susciter l’intérêt du public. Espérons que les faits lui donneront raison. Il y a dans son entreprise de très grands moments.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 22/03/2018 à 19:19, mis à jour le 12/05/2019 à 21:33.