Halle aux grains
> 15 février
Vents de révolte
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographies par Radovan Subi et Martin Bubandt
Thomas Søndergard, direction
Josef Spacek, violon
Invité de marque à la Halle aux Grains, Thomas Søndergard démontre de réelles affinités avec la musique de Ludwig van Beethoven.
L’ouverture d’Egmont, martiale et héroïque, retentit avec une opulence toute symphonique, la dimension épique ne s’effaçant jamais devant les éléments lyriques sous-jacents.
La quatrième symphonie telle une course dévastatrice accuse des violences parfois trop brutales, mais les accents rythmiques enthousiasmants de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse cinglent avec une vivacité toute mozartienne et tempèrent cette lecture volontairement dramatique.
Accompagnateur subtil et attentif, Thomas Søndergard laisse le violoniste tchèque Josef Spacek galvaniser son orchestre d’un soir et, dans un bel élan d’émotion à fleur de peau, hisser vers des cimes quasi inaccessibles le beau conterto pour violon de Antonin Dvorak. Ce soliste électrique nous rend la partition du maître tchèque dans une vision flamboyante mais justement idiomatique. L’orchestre lui répond comme un seul homme avec le même héroïsme et le laisse conclure, après le triomphe, lors du bis, avec le finale de la deuxième sonate d’Eugène Ysaÿe à l’atmosphère hallucinée et au rendu superlatif.
Jean-Félix Marquette
Josef Spacek, violon
Invité de marque à la Halle aux Grains, Thomas Søndergard démontre de réelles affinités avec la musique de Ludwig van Beethoven.
L’ouverture d’Egmont, martiale et héroïque, retentit avec une opulence toute symphonique, la dimension épique ne s’effaçant jamais devant les éléments lyriques sous-jacents.
La quatrième symphonie telle une course dévastatrice accuse des violences parfois trop brutales, mais les accents rythmiques enthousiasmants de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse cinglent avec une vivacité toute mozartienne et tempèrent cette lecture volontairement dramatique.
Accompagnateur subtil et attentif, Thomas Søndergard laisse le violoniste tchèque Josef Spacek galvaniser son orchestre d’un soir et, dans un bel élan d’émotion à fleur de peau, hisser vers des cimes quasi inaccessibles le beau conterto pour violon de Antonin Dvorak. Ce soliste électrique nous rend la partition du maître tchèque dans une vision flamboyante mais justement idiomatique. L’orchestre lui répond comme un seul homme avec le même héroïsme et le laisse conclure, après le triomphe, lors du bis, avec le finale de la deuxième sonate d’Eugène Ysaÿe à l’atmosphère hallucinée et au rendu superlatif.
Jean-Félix Marquette
Publié le 28/02/2018 à 21:42, mis à jour le 10/03/2019 à 19:16.