Augustin Hadelich
Paganini 24 Caprices
CD Warner Classic, 81"07’.
Enregistré entre septembre 2016 et juillet 2017 au Fraser Performance Studio de Boston, cet album des vingt-quatre Caprices pour violon seul de Nicolo Paganini met en scène le violoniste américain d’origine germano-italienne Augustin Hadelich qui signe lui même avec beaucoup de pertinence la notice de présentation.
Sa lecture, certes virtuose, n’en reste pas moins d’un classicisme très pur, aussi fluide dans son émission qu’irréprochable dans ses intonations. Loin de tout effet facile, elle s’articule, le long de ces pages caractéristiques, remplies de pièges délicieux, avec une grande stabilité mélodique, prenant le temps ici ou là d’une contemplation presque statique, mais toujours soucieuse d’une homogénéité esthétique.
Armé de son flamboyant Stradivarius, Augustin Hadelich brave ainsi l’écriture machiavélique de Nicolo Paganini avec une audace réjouissante et, même s’il ne fait pas oublier les lectures antérieures et justement célèbres de Salvatore Accardo, Michael Rabin, Itzhak Perlman ou James Ehnes, il offre un témoignage éclatant de l’art du violon dans cette œuvre emblématique à laquelle chaque grand violoniste a quasiment le devoir de se confronter.
Jean-Félix Marquette
Écouter un extrait sur YouTube:
Enregistré entre septembre 2016 et juillet 2017 au Fraser Performance Studio de Boston, cet album des vingt-quatre Caprices pour violon seul de Nicolo Paganini met en scène le violoniste américain d’origine germano-italienne Augustin Hadelich qui signe lui même avec beaucoup de pertinence la notice de présentation.
Sa lecture, certes virtuose, n’en reste pas moins d’un classicisme très pur, aussi fluide dans son émission qu’irréprochable dans ses intonations. Loin de tout effet facile, elle s’articule, le long de ces pages caractéristiques, remplies de pièges délicieux, avec une grande stabilité mélodique, prenant le temps ici ou là d’une contemplation presque statique, mais toujours soucieuse d’une homogénéité esthétique.
Armé de son flamboyant Stradivarius, Augustin Hadelich brave ainsi l’écriture machiavélique de Nicolo Paganini avec une audace réjouissante et, même s’il ne fait pas oublier les lectures antérieures et justement célèbres de Salvatore Accardo, Michael Rabin, Itzhak Perlman ou James Ehnes, il offre un témoignage éclatant de l’art du violon dans cette œuvre emblématique à laquelle chaque grand violoniste a quasiment le devoir de se confronter.
Jean-Félix Marquette
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Publié le 01/02/2018 à 21:09, mis à jour le 04/05/2020 à 16:16.