Régis Allard à l’orgue de Houdan
Magnificat 1739
CD Hortus - 60’3’’
L’organiste choisit d’interpréter des œuvres à peu près contemporaines de la construction de l’orgue de Houdan. Comme l’explique très bien Vincent Genvrin dans son introduction aux œuvres, le Magnificat est une sorte d’idéal artistique pour les organistes de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècle. Ils lui donnent une sorte d’autonomie, d’autant plus intéressante que l’on peut désormais les dissocier de la messe et les interpréter pour elles-mêmes.
Ce sont ici les deux Magnificat de Jean-François Dandrieu, ainsi que ses 4 pièces en G Ré Sol Mineur et les Pièces en D La Ré, de Nicolas Clérambault sont également proposées les suites du Premier et du Second Ton.
La rencontre si l’on peut dire entre ces œuvres et l’orgue de Houdan donne un résultat superbe grâce aux qualités exceptionnelles de l’organiste Régis Allard qui sait utiliser magnifiquement les très riches registres de l’instrument. Il s’agit d’œuvres relativement austères dans la ligne du classicisme français souvent caractérisé par une sorte de retenue. Leur apparente simplicité est un effet d’art et l’analyse de leurs partitions montre une extraordinaire complexité au service d’une expression parfaitement maîtrisée.
Danielle Anex-Cabanis
Écoutez un extrait:
L’organiste choisit d’interpréter des œuvres à peu près contemporaines de la construction de l’orgue de Houdan. Comme l’explique très bien Vincent Genvrin dans son introduction aux œuvres, le Magnificat est une sorte d’idéal artistique pour les organistes de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècle. Ils lui donnent une sorte d’autonomie, d’autant plus intéressante que l’on peut désormais les dissocier de la messe et les interpréter pour elles-mêmes.
Ce sont ici les deux Magnificat de Jean-François Dandrieu, ainsi que ses 4 pièces en G Ré Sol Mineur et les Pièces en D La Ré, de Nicolas Clérambault sont également proposées les suites du Premier et du Second Ton.
La rencontre si l’on peut dire entre ces œuvres et l’orgue de Houdan donne un résultat superbe grâce aux qualités exceptionnelles de l’organiste Régis Allard qui sait utiliser magnifiquement les très riches registres de l’instrument. Il s’agit d’œuvres relativement austères dans la ligne du classicisme français souvent caractérisé par une sorte de retenue. Leur apparente simplicité est un effet d’art et l’analyse de leurs partitions montre une extraordinaire complexité au service d’une expression parfaitement maîtrisée.
Danielle Anex-Cabanis
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Publié le 30/11/2017 à 19:58, mis à jour le 04/05/2020 à 16:03.