Halle aux grains
> 13 octobre
Pompe et délices
FESTIVAL TOULOUSE LES ORGUES
Photographie Edgar Brambis
Wayne Marshall, orgue numérique
Joseph Swensen, direction
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Chef d’orchestre, pianiste et organiste, Wayne Marshall troque ce soir sa baguette pour les claviers de son imposant orgue numérique qui occupe l’arrière scène de la Halle aux Grains… Il interprète deux œuvres emblématiques de la fin du XIXe siècle pour son instrument accompagné par l’orchestre… Une très célèbre: la symphonie n°3 de Camille Saint-Saëns et une autre beaucoup plus rare: la symphonie pour orgue et orchestre op… 42 bis de Charles-Marie Widor…
Ce dernier, grand organiste devant l’Éternel, compositeur de dix symphonies pour orgue seul, prit trois mouvements tirés de ces symphonies (deux de sa sixième et un de sa deuxième) pour composer une œuvre nouvelle associant maintenant l’orchestre à cet instrument soliste… En trois mouvements donc, elle affiche un caractère héroïque, voire martial extrêmement bien rendu par la direction fouettée de Joseph Swensen, à la quelle les interventions pénétrantes de Wayne Marshall offrent un contre-point idéal…
Hit des grandes salles de concert possédant un orgue attitré, la troisième symphonie de Camille Saint-Saëns, dans la même veine post-romantique, trouve ce soir une interprétation idéale… Que ce soient l’orgue plus discret de Wayne Marshall (il n’intervient que dans les deuxième et quatrième mouvements), l’orchestre étoffé, allant du piano à quatre mains, à la riche percussion, aux vents superlatifs et aux cordes soyeuses, tous, emmenés par la baguette impériale de Joseph Swensen, dessinent une immense toile aux couleurs tranchées tel un soleil se jetant dans des flots tumultueux…
Un tel spectacle ne peut appeler qu’un triomphe, qui, déjà, semblait s’annoncer dès l’ouverture présentant la transcription pour orchestre élaborée par Leopold Stokowski de la Toccata et Fugue en ré mineur de Jean Sébastien Bach; œuvre majestueuse à la pompe quasi sacrée…
Jean-Félix Marquette
Joseph Swensen, direction
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Chef d’orchestre, pianiste et organiste, Wayne Marshall troque ce soir sa baguette pour les claviers de son imposant orgue numérique qui occupe l’arrière scène de la Halle aux Grains… Il interprète deux œuvres emblématiques de la fin du XIXe siècle pour son instrument accompagné par l’orchestre… Une très célèbre: la symphonie n°3 de Camille Saint-Saëns et une autre beaucoup plus rare: la symphonie pour orgue et orchestre op… 42 bis de Charles-Marie Widor…
Ce dernier, grand organiste devant l’Éternel, compositeur de dix symphonies pour orgue seul, prit trois mouvements tirés de ces symphonies (deux de sa sixième et un de sa deuxième) pour composer une œuvre nouvelle associant maintenant l’orchestre à cet instrument soliste… En trois mouvements donc, elle affiche un caractère héroïque, voire martial extrêmement bien rendu par la direction fouettée de Joseph Swensen, à la quelle les interventions pénétrantes de Wayne Marshall offrent un contre-point idéal…
Hit des grandes salles de concert possédant un orgue attitré, la troisième symphonie de Camille Saint-Saëns, dans la même veine post-romantique, trouve ce soir une interprétation idéale… Que ce soient l’orgue plus discret de Wayne Marshall (il n’intervient que dans les deuxième et quatrième mouvements), l’orchestre étoffé, allant du piano à quatre mains, à la riche percussion, aux vents superlatifs et aux cordes soyeuses, tous, emmenés par la baguette impériale de Joseph Swensen, dessinent une immense toile aux couleurs tranchées tel un soleil se jetant dans des flots tumultueux…
Un tel spectacle ne peut appeler qu’un triomphe, qui, déjà, semblait s’annoncer dès l’ouverture présentant la transcription pour orchestre élaborée par Leopold Stokowski de la Toccata et Fugue en ré mineur de Jean Sébastien Bach; œuvre majestueuse à la pompe quasi sacrée…
Jean-Félix Marquette
Publié le 19/10/2017 à 22:14, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.