Mozart et Beethoven
Sonates pour violon et piano
Mozart et Beethoven: Sonates pour violon et piano, 18, 21 et 26 (K 301, 304 et 378) et n°1. Ji Young Lim, violon (Stradivarius de 1708, dit le Huggins) et Dong Hyek Lim, piano. CD Warner, Enregistré du 4 au 7 décembre 2016 à Berlin, 67’44’’.
Dans le dernier quart du XVIIIe siècle, la forme sonate se consolide et s’éloigne de la forme de musique de chambre, qu’affectionnait Bach, pour une phase à deux instruments, piano (clavecin, pianoforte) et violon, avant que la majorité des compositeurs ne recourent à ce modèle que pour mettre leur imagination au service d’un instrument, le plus souvent le piano.
Les deux solistes prennent un risque en se lançant, très jeunes, dans l’enregistrement de ces 4 sonates, alors qu’ils ont été précédés par les plus grands, dont certaines versions sont vraiment de légende, ainsi Clara Haskil avec Grumiaux ou Wilhelm Kempff et Oistrakh, pour prendre des exemples historiques ou plus près de nous Maria Joao Pires et Augustin Dumay et on pourrait continuer l’énumération.
Pourtant, ces deux jeunes Coréens, récompensés par de nombreux prix, dont le premier du Concours de la Reine Elisabeth pour Ji Young Lim, n’ont en rien à rougir de leur prestation. Ils ont l’âge des compositeurs quand ils ont écrit leurs sonates et leur interprétation témoigne d’une sorte de complicité affectueuse ou de proximité aimable.
Il y a une fraîcheur attendrissante qui séduit l’auditeur qui se retrouve dans l’atmosphère souvent entre rires et larmes d’Amadeus.
Ils proposent également une fort belle interprétation de la Sonate n°1 de Beethoven et restituent en particulier avec beaucoup de sensibilité ses très belles variations avant de conclure sur le Rondo dans une lecture qui combine grâce et puissance.
On peut sans hésiter conclure par un Vive la jeunesse.
Danielle Anex-Cabanis
Écouter sur Apple Music
Dans le dernier quart du XVIIIe siècle, la forme sonate se consolide et s’éloigne de la forme de musique de chambre, qu’affectionnait Bach, pour une phase à deux instruments, piano (clavecin, pianoforte) et violon, avant que la majorité des compositeurs ne recourent à ce modèle que pour mettre leur imagination au service d’un instrument, le plus souvent le piano.
Les deux solistes prennent un risque en se lançant, très jeunes, dans l’enregistrement de ces 4 sonates, alors qu’ils ont été précédés par les plus grands, dont certaines versions sont vraiment de légende, ainsi Clara Haskil avec Grumiaux ou Wilhelm Kempff et Oistrakh, pour prendre des exemples historiques ou plus près de nous Maria Joao Pires et Augustin Dumay et on pourrait continuer l’énumération.
Pourtant, ces deux jeunes Coréens, récompensés par de nombreux prix, dont le premier du Concours de la Reine Elisabeth pour Ji Young Lim, n’ont en rien à rougir de leur prestation. Ils ont l’âge des compositeurs quand ils ont écrit leurs sonates et leur interprétation témoigne d’une sorte de complicité affectueuse ou de proximité aimable.
Il y a une fraîcheur attendrissante qui séduit l’auditeur qui se retrouve dans l’atmosphère souvent entre rires et larmes d’Amadeus.
Ils proposent également une fort belle interprétation de la Sonate n°1 de Beethoven et restituent en particulier avec beaucoup de sensibilité ses très belles variations avant de conclure sur le Rondo dans une lecture qui combine grâce et puissance.
On peut sans hésiter conclure par un Vive la jeunesse.
Danielle Anex-Cabanis
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Publié le 21/09/2017 à 22:36, mis à jour le 12/05/2019 à 21:33.