Altissimo
Loïc Mallié
Loïc Mallié: Altissimo. Hector Berlioz: Harold en Italie. Karsten Dobens: alto et Loïc Mallié: orgue. Sur l’orgue de Jean Daldosso en l’église Saint-Vincent d‘Urrugne. CD Hortus, enregistré le 17 novembre 2016 et 1e avril 2017, 68’11’’.
Harold en Italie a d’abord été une ouverture mal accueillie, que Berlioz a reniée, avant de devenir une symphonie avec alto destinée à Paganini qui souhaitait mettre son talent au service d’un Stradivarius qu’il venait d’acquérir et qui finalement y renoncera parce que l’œuvre n’était pas assez acrobatique. Liszt en fit une transcription pour piano et c’est dans la même logique que Loïc Maillé en a réalisé une pour orgue dans la ligne de ce qui s’est fait dès le milieu du XIXe pour être interprété sur des orgues Cavaillé-Coll.
Il s’agit bien d’une re-création qui a du souffle, de la passion. Loïc Maillé y apparaît inspiré aux deux sens du terme et donne en tant qu’interprète une démonstration très convaincante de son talent. Ce nouvel Harold est à la fois connu et nouveau et démontre l’habileté du compositeur à exploiter la très riche palette instrumentale de l’orgue. L’instrument choisi pour l’enregistrement est remarquable, avec des sonorités d’une richesse exceptionnelle.
L’Altissimo dédié à Karsten Dobens illustre bien la veine créatrice de Maillé qui mêle habilement classicisme et sonorités contemporaines, avant qu’il n’offre une somptueuse improvisation, finalement très intemporelle et éblouissante.
Un CD original qui peut sans aucun doute ramener à l’orgue des mélomanes qui s’en seraient un peu éloignés.
Danielle Anex-Cabanis
Harold en Italie a d’abord été une ouverture mal accueillie, que Berlioz a reniée, avant de devenir une symphonie avec alto destinée à Paganini qui souhaitait mettre son talent au service d’un Stradivarius qu’il venait d’acquérir et qui finalement y renoncera parce que l’œuvre n’était pas assez acrobatique. Liszt en fit une transcription pour piano et c’est dans la même logique que Loïc Maillé en a réalisé une pour orgue dans la ligne de ce qui s’est fait dès le milieu du XIXe pour être interprété sur des orgues Cavaillé-Coll.
Il s’agit bien d’une re-création qui a du souffle, de la passion. Loïc Maillé y apparaît inspiré aux deux sens du terme et donne en tant qu’interprète une démonstration très convaincante de son talent. Ce nouvel Harold est à la fois connu et nouveau et démontre l’habileté du compositeur à exploiter la très riche palette instrumentale de l’orgue. L’instrument choisi pour l’enregistrement est remarquable, avec des sonorités d’une richesse exceptionnelle.
L’Altissimo dédié à Karsten Dobens illustre bien la veine créatrice de Maillé qui mêle habilement classicisme et sonorités contemporaines, avant qu’il n’offre une somptueuse improvisation, finalement très intemporelle et éblouissante.
Un CD original qui peut sans aucun doute ramener à l’orgue des mélomanes qui s’en seraient un peu éloignés.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 21/09/2017 à 22:29, mis à jour le 12/05/2019 à 21:33.