Thermes de Caracalla, Rome, Italie
> 9 août
Les fastes de Nabucco
Photographies par Yasuko Kageyama
Les thermes de Caracalla restent un écrin somptueux pour le festival d’été de l’opéra de Rome, à l’image des arènes de Vérone plus au nord.
Ces ruines imposantes sont le décor idéal de Nabucco. Le metteur en scène Frédérico Grazzini ne s’y est pas trompé, utilisant les vastes pans de mur pour faire défiler les cohortes de soldats assyriens ou même symboliser les geôles de Nabucco, l’effet est spectaculaire et très réussi.
Seuls quelques éléments viendront compléter sur la scène le plus beau décor qui soit.
La distribution est tout à fait convaincante, avec le Nabucco magistral de Gevorg HaKobyan. Très attendue l’Abigaille de Rachele Stanisci s’impose par une vocalité d’airain, ce qui lui vaudra d’être ovationnée par un public conquis. La Fenena d’Erika Beretti est tout aussi impliquée vocalement que l’Ismaele d’Antonio Coriano.
Signalons bien sûr la prestation exemplaire des chœurs de l’opéra de Rome toujours attendue dans cet opéra mythique de la naissance de l’Italie moderne.
Roberto Brizzi Brignoli conduit avec fougue un orchestre concerné qui nous livre une lecture inspirée de la partition verdienne.
Un magnifique spectacle d’opéra.
Marc Laborde
Ces ruines imposantes sont le décor idéal de Nabucco. Le metteur en scène Frédérico Grazzini ne s’y est pas trompé, utilisant les vastes pans de mur pour faire défiler les cohortes de soldats assyriens ou même symboliser les geôles de Nabucco, l’effet est spectaculaire et très réussi.
Seuls quelques éléments viendront compléter sur la scène le plus beau décor qui soit.
La distribution est tout à fait convaincante, avec le Nabucco magistral de Gevorg HaKobyan. Très attendue l’Abigaille de Rachele Stanisci s’impose par une vocalité d’airain, ce qui lui vaudra d’être ovationnée par un public conquis. La Fenena d’Erika Beretti est tout aussi impliquée vocalement que l’Ismaele d’Antonio Coriano.
Signalons bien sûr la prestation exemplaire des chœurs de l’opéra de Rome toujours attendue dans cet opéra mythique de la naissance de l’Italie moderne.
Roberto Brizzi Brignoli conduit avec fougue un orchestre concerné qui nous livre une lecture inspirée de la partition verdienne.
Un magnifique spectacle d’opéra.
Marc Laborde
Publié le 27/08/2017 à 22:49, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.