Halle aux grains
> 19 mai
Orient imaginaire
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographies par Warner Classics et Marc Brenner
Marianne Crebassa, mezzo-soprano
Tugan Sokhiev, direction
Ce concert célébrant l’Orient «revisité» par de grands compositeurs nés à la fin du XIXe siècle juxtapose d’éclatantes peintures musicales particulièrement illustrées par la direction explosive de Tugan Sokhiev.
La suite pour orchestre d’Aladdin de Carl Nielsen, musique de scène pour la pièce de théâtre éponyme d’Adam Oehlenschläger, trouve, ce soir, le long de ses différents numéros, un impact quasi visuel digne des films hollywoodiens de la grande époque.
Shéhérazade de Maurice Ravel, trois poèmes pour voix et orchestre sur des vers de Tristan Klingsor, profite de l’expressivité débridée et de la diction parfaite de Marianne Crebassa qui s’épanche avec un délice voluptueux sur l’étoffe soyeuse que lui tisse Tugan Sokhiev.
Spectaculaire et suggestive, la Danse des sept voiles tirée de l’opéra Salomé de Richard Strauss est ce soir parfaitement mise en valeur dans une option plus lyrique que sensuelle.
Enfin, la suite pour orchestre de l’Oiseau de feu d’Igor Stravinsky, chargé de mille couleurs, se déploie avec une énergie inextinguible et un raffinement extrême qui dynamite littéralement ces instants magiques que Tugan Sokhiev prolonge encore, en bis, avec un somptueux Jardin féérique, extrait de Ma mère l’Oye de Maurice Ravel.
Jean-Félix Marquette
Tugan Sokhiev, direction
Ce concert célébrant l’Orient «revisité» par de grands compositeurs nés à la fin du XIXe siècle juxtapose d’éclatantes peintures musicales particulièrement illustrées par la direction explosive de Tugan Sokhiev.
La suite pour orchestre d’Aladdin de Carl Nielsen, musique de scène pour la pièce de théâtre éponyme d’Adam Oehlenschläger, trouve, ce soir, le long de ses différents numéros, un impact quasi visuel digne des films hollywoodiens de la grande époque.
Shéhérazade de Maurice Ravel, trois poèmes pour voix et orchestre sur des vers de Tristan Klingsor, profite de l’expressivité débridée et de la diction parfaite de Marianne Crebassa qui s’épanche avec un délice voluptueux sur l’étoffe soyeuse que lui tisse Tugan Sokhiev.
Spectaculaire et suggestive, la Danse des sept voiles tirée de l’opéra Salomé de Richard Strauss est ce soir parfaitement mise en valeur dans une option plus lyrique que sensuelle.
Enfin, la suite pour orchestre de l’Oiseau de feu d’Igor Stravinsky, chargé de mille couleurs, se déploie avec une énergie inextinguible et un raffinement extrême qui dynamite littéralement ces instants magiques que Tugan Sokhiev prolonge encore, en bis, avec un somptueux Jardin féérique, extrait de Ma mère l’Oye de Maurice Ravel.
Jean-Félix Marquette
Publié le 27/05/2017 à 20:49, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.