Jean-Sébastien Bach
4 violoncelles pour l’Orgelbüchlein
Jean-Sébastien Bach: 4 violoncelles pour l’Orgelbüchlein. Quatuor Ponticelli: Virginie Constant, Christian Wolff, Sébastien Paul et Sophie Magnien. CD Triton 53’59’’.
Bach était d’abord violoniste ou plutôt altiste et Le Petit livre d’orgue se prête à merveille à la transcription, les quatre violoncelles réalisant une magnifique polyphonie. Suivant pour l’essentiel le calendrier liturgique, ces petites pièces étaient destinées à introduire le chant des fidèles et les préparer au dialogue avec Dieu. De l’Avent à la Pentecôte, ce ne sont pas moins de 26 Chorals qui sont proposés avant 4 Hymnes et 6 chorals regroupés sous l’étiquette de Vie du chrétien.
La richesse mélodique tient à ce que le Cantor veut que ses Chorals soient expressifs, quasiment figuratifs, car s’ils sont un mode d’apprentissage de l’orgue pour les musiciens, ils sont une sorte de livre d’images spirituel pour les fidèles dont Bach veut élever l’âme à Dieu. Chaque pièce est extrêmement concise, le compositeur voulant se concentrer sur l’essentiel.
La mélodie est d’abord confiée au soprano avant que le développement contrapunctique ne constitue une sorte de commentaire riche et très divers. Le culte protestant réunit des fidèles debout devant Dieu s’exprimant ensemble pour dire leur foi et leur espoir. Plongé dans la douleur, parce que son péché a engendré la mort de Jésus (Choral BWV 622: O Mensch, bewein’dein’Sünde gross auquel répond Durch Adam’s Fall ist ganz verderbt, BWV 637), le croyant jubile, apaisé et heureux, au moment de la résurrection (BWV 627: Christ ist erstanden). Mentionnons encore le très bouleversant Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christus (BWV 639), qui exprime la confiance absolue en Dieu.
Bref un très bel enregistrement, Bach étant servi par quatre excellents musiciens.
Danielle Anex-Cabanis
Bach était d’abord violoniste ou plutôt altiste et Le Petit livre d’orgue se prête à merveille à la transcription, les quatre violoncelles réalisant une magnifique polyphonie. Suivant pour l’essentiel le calendrier liturgique, ces petites pièces étaient destinées à introduire le chant des fidèles et les préparer au dialogue avec Dieu. De l’Avent à la Pentecôte, ce ne sont pas moins de 26 Chorals qui sont proposés avant 4 Hymnes et 6 chorals regroupés sous l’étiquette de Vie du chrétien.
La richesse mélodique tient à ce que le Cantor veut que ses Chorals soient expressifs, quasiment figuratifs, car s’ils sont un mode d’apprentissage de l’orgue pour les musiciens, ils sont une sorte de livre d’images spirituel pour les fidèles dont Bach veut élever l’âme à Dieu. Chaque pièce est extrêmement concise, le compositeur voulant se concentrer sur l’essentiel.
La mélodie est d’abord confiée au soprano avant que le développement contrapunctique ne constitue une sorte de commentaire riche et très divers. Le culte protestant réunit des fidèles debout devant Dieu s’exprimant ensemble pour dire leur foi et leur espoir. Plongé dans la douleur, parce que son péché a engendré la mort de Jésus (Choral BWV 622: O Mensch, bewein’dein’Sünde gross auquel répond Durch Adam’s Fall ist ganz verderbt, BWV 637), le croyant jubile, apaisé et heureux, au moment de la résurrection (BWV 627: Christ ist erstanden). Mentionnons encore le très bouleversant Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christus (BWV 639), qui exprime la confiance absolue en Dieu.
Bref un très bel enregistrement, Bach étant servi par quatre excellents musiciens.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 09/05/2017 à 19:46, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.