Philippe Jaroussky
Telemann et Bach
Philippe Jaroussky, Bach, Telemann: Sacred Cantatas. Orchestre baroque de Fribourg dirigé par Grete Liffers. DVD Euroarts/Erato 2017; 82 min. Concert et 10 min. de bonus.
Programme de rêve, taillé sur mesure pour mettre en valeur la voix suave de Philippe Jaroussky, parfaitement à l’aise dans tous les airs qu’il a choisi d’interpréter, soutenu par le fort talentueux Orchestre baroque de Fribourg, dirigé avec subtilité et nuance par Grete Liffers. Décidemment les dames investissent avec succès la direction baroque, que l’on songe à Nathalie Stutzman, Emmanuel Haïm ou encore Christina Pluhar, avec lesquels il a joué et enregistré à maintes reprises. Jaroussky joue aussi bien la sobriété que les effets techniques les plus étourdissants, sa voix se pliant au besoin à toutes les extravagances. C’est éblouissant, mais ne touche pas nécessairement alors qu’il est bouleversant dans des airs plus sobres, sans effets spéciaux, pourrait-on dire, qui sont l’occasion d’exprimer la foi, la douleur ou l’apaisement devant la bonté divine. Dans ce sens, je retiendrai en particulier de la cantate «Ich habe genug» l’air du même nom ainsi que le très beau: «Ich freue mich auf meinem Tode».
On peut aussi retenir les airs de la Cantate de Télémann, «Jesus liegt in den letzten Zügen» dans lesquels la pureté de la voix du contre-ténor fait merveille.
L’ensemble est excellent et il faut se féliciter qu’Erato ait laissé son artiste maison produire un DVD avec la firme Euroarts qui permet à ceux qui n’ont pas la chance d’assister aux concerts de Philippe Jaroussky.
Danielle Anex-Cabanis
Programme de rêve, taillé sur mesure pour mettre en valeur la voix suave de Philippe Jaroussky, parfaitement à l’aise dans tous les airs qu’il a choisi d’interpréter, soutenu par le fort talentueux Orchestre baroque de Fribourg, dirigé avec subtilité et nuance par Grete Liffers. Décidemment les dames investissent avec succès la direction baroque, que l’on songe à Nathalie Stutzman, Emmanuel Haïm ou encore Christina Pluhar, avec lesquels il a joué et enregistré à maintes reprises. Jaroussky joue aussi bien la sobriété que les effets techniques les plus étourdissants, sa voix se pliant au besoin à toutes les extravagances. C’est éblouissant, mais ne touche pas nécessairement alors qu’il est bouleversant dans des airs plus sobres, sans effets spéciaux, pourrait-on dire, qui sont l’occasion d’exprimer la foi, la douleur ou l’apaisement devant la bonté divine. Dans ce sens, je retiendrai en particulier de la cantate «Ich habe genug» l’air du même nom ainsi que le très beau: «Ich freue mich auf meinem Tode».
On peut aussi retenir les airs de la Cantate de Télémann, «Jesus liegt in den letzten Zügen» dans lesquels la pureté de la voix du contre-ténor fait merveille.
L’ensemble est excellent et il faut se féliciter qu’Erato ait laissé son artiste maison produire un DVD avec la firme Euroarts qui permet à ceux qui n’ont pas la chance d’assister aux concerts de Philippe Jaroussky.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 03/05/2017 à 23:12, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.