Les variations Goldberg
Béatrice Rana
Photographies par Warner Classics/Marie Staggat
Les variations Goldberg, BWV 988. Béatrice Rana au piano. CD Warner Classics, 77’45’’.
Absolument iconiques, magnifiées en son temps par l’interprétation hiératique de Glenn Gould, les Variations Goldberg sont si riches qu’elles permettent plusieurs approches, au gré des différents claviers possibles, quand il ne s’agit pas d’arrangements pour d’autres instruments ou ensemble.
Bach composait en mathématicien: l’air a 32 mesures et l’ensemble des variations est constitué de 32 pièces de 32 mesures chacune, dans une rigueur formelle parfaite, qui n’exclut toutefois pas l’émotion et la diversité: se côtoient dans l’œuvre des lamentations, des danses très maîtrisées ou encore des constructions en contrepoint en alternance avec des morceaux de bravoure fondés sur la plus extrême virtuosité.
Béatrice Rana propose une lecture lumineuse et très déliée des Variations. Son jeu est à la fois profond, émouvant et gracieux, donnant de Jean-Sébastien Bach une image de sérénité et de plénitude accomplie que l’on a parfois oubliée au travers de l’interprétation un peu fiévreuse de Gould. Bref un très beau CD qui donne à espérer que la pianiste enregistre d’autres œuvres pour clavier du Cantor.
Danielle Anex-Cabanis
L’album sur Apple iTunes
Absolument iconiques, magnifiées en son temps par l’interprétation hiératique de Glenn Gould, les Variations Goldberg sont si riches qu’elles permettent plusieurs approches, au gré des différents claviers possibles, quand il ne s’agit pas d’arrangements pour d’autres instruments ou ensemble.
Bach composait en mathématicien: l’air a 32 mesures et l’ensemble des variations est constitué de 32 pièces de 32 mesures chacune, dans une rigueur formelle parfaite, qui n’exclut toutefois pas l’émotion et la diversité: se côtoient dans l’œuvre des lamentations, des danses très maîtrisées ou encore des constructions en contrepoint en alternance avec des morceaux de bravoure fondés sur la plus extrême virtuosité.
Béatrice Rana propose une lecture lumineuse et très déliée des Variations. Son jeu est à la fois profond, émouvant et gracieux, donnant de Jean-Sébastien Bach une image de sérénité et de plénitude accomplie que l’on a parfois oubliée au travers de l’interprétation un peu fiévreuse de Gould. Bref un très beau CD qui donne à espérer que la pianiste enregistre d’autres œuvres pour clavier du Cantor.
Danielle Anex-Cabanis
L’album sur Apple iTunes
Publié le 13/03/2017 à 19:37, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.