In war and peace
Joyce Di Donato
In war and peace, Harmony through Music, Joyce Di Donato, Il Pomo d’Oro, direction Maxim Emelyanychev; CD Warner Erato 2016 - 79’12’’.
Faisant un choix thématiques d’airs sur le thème de la guerre (7) et de la paix (8), Joyce Di Donato et Il Pomo d’Oro offrent un ensemble étourdissant, comportant trois premiers enregistrements, ainsi qu’un extrait d’Andromaca de Léo, Prendi quel ferro, o barbaro? et deux de l’Attilio Regolo, de Jommelli, avec lesquels alternent des airs de Handel: Some dire events hangs o’er our heads (Jephta), Vani sono i lamenti et Da tempeste il legno infranto(Giulio Cesare), Pensieri, voi mi tormentate (Aggripina), Lascia ch’io pianga et Auguelletti, che cantate (Rinaldo) et enfin Lead me, oh lead me to some cool retreat… (Susanna) ainsi que de Monteverdi: Illustratevi, o cieli (Il ritorno d’Ulisse in patria) et de Purcell: Thy tell us that your mighty powers above et Why should men quarrel (The Indian queen), ainsi que Thy hand, Belinda (Dido and Aeneas) ou encore Oh! Lead me to some peaceful gloom (Bonduca or the British heroine). Un bon siècle sépare l’air le plus ancien du plus récent. On passe insensiblement d’une musique sur texte à une musique autonome avec une place croissante pour la virtuosité et l’acrobatie vocales.
Un florilège qui permet à la magnifique mezzo de donner la pleine mesure de son talent. Elle chante bien sûr, mais elle pleure et arracherait des larmes à un cœur de pierre (Lascia ch’io pianga). Elle hurle la violence et la douleur, tout comme elle susurre l’espoir de bonheur, notamment dans l’extrait de Susanna. Son extrême virtuosité dont elle joue avec une sorte de gourmandise ne l’empêche pas de proposer une approche très sensible, épurée, très pure, qui est absolument merveilleuse.
On ne peut que souhaiter que Joyce Di Donato continue à nous offrir un coffret annuel, réunissant des airs autour d’une idée, et qui permette de suivre avec bonheur le déroulement de sa carrière tout en partageant ses passions thématiques.
Danielle Anex-Cabanis
Faisant un choix thématiques d’airs sur le thème de la guerre (7) et de la paix (8), Joyce Di Donato et Il Pomo d’Oro offrent un ensemble étourdissant, comportant trois premiers enregistrements, ainsi qu’un extrait d’Andromaca de Léo, Prendi quel ferro, o barbaro? et deux de l’Attilio Regolo, de Jommelli, avec lesquels alternent des airs de Handel: Some dire events hangs o’er our heads (Jephta), Vani sono i lamenti et Da tempeste il legno infranto(Giulio Cesare), Pensieri, voi mi tormentate (Aggripina), Lascia ch’io pianga et Auguelletti, che cantate (Rinaldo) et enfin Lead me, oh lead me to some cool retreat… (Susanna) ainsi que de Monteverdi: Illustratevi, o cieli (Il ritorno d’Ulisse in patria) et de Purcell: Thy tell us that your mighty powers above et Why should men quarrel (The Indian queen), ainsi que Thy hand, Belinda (Dido and Aeneas) ou encore Oh! Lead me to some peaceful gloom (Bonduca or the British heroine). Un bon siècle sépare l’air le plus ancien du plus récent. On passe insensiblement d’une musique sur texte à une musique autonome avec une place croissante pour la virtuosité et l’acrobatie vocales.
Un florilège qui permet à la magnifique mezzo de donner la pleine mesure de son talent. Elle chante bien sûr, mais elle pleure et arracherait des larmes à un cœur de pierre (Lascia ch’io pianga). Elle hurle la violence et la douleur, tout comme elle susurre l’espoir de bonheur, notamment dans l’extrait de Susanna. Son extrême virtuosité dont elle joue avec une sorte de gourmandise ne l’empêche pas de proposer une approche très sensible, épurée, très pure, qui est absolument merveilleuse.
On ne peut que souhaiter que Joyce Di Donato continue à nous offrir un coffret annuel, réunissant des airs autour d’une idée, et qui permette de suivre avec bonheur le déroulement de sa carrière tout en partageant ses passions thématiques.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 15/12/2016 à 21:14, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.