Noémi Boutin
Suites pour violoncelle de Britten
Photographie NoMadMusic
Benjamin Britten: Cello Suites. Noémi Boutin, violoncelle. CD NoMadMusic.
Cet enregistrement d’avril 2016 effectué dans la salle de l’Arsenal de Metz réunit les trois suites pour violoncelle seul de Benjamin Britten.
Composées respectivement en 1964, 1967 et 1971 pour Mstislav Rostropovitch qui les a toutes crées lors des Festivals d’Aldeburgh successifs, représentent une sorte de journal intime du compositeur et un hommage non déguisé aux pages de Jean-Sébastien Bach.
Dans les pas de leur créateur (du moins pour les deux premières qu’il a seulement enregistées), de Truls Mørk, ou de Jean-Guihen Queyras, pour citer les enregistrements les plus célèbres, la jeune violoncelliste française Noémi Boutin se lance à son tour dans une lecture très aboutie de ce prestigieux corpus.
D’une belle ampleur occupant tout l’espace de cette salle magnifique, d’une grande surêté, d’un goût tranché soignant aussi bien la splendeur de la sonorité que la constance purement métrique, cette vision, sans rééllement renouveler l’interprétation de ces œuvres, apporte un éclairage pertinent et original sur ces pierres de touche du répertoire chambriste du XXe siècle.
Jean-Félix Marquette
Cet enregistrement d’avril 2016 effectué dans la salle de l’Arsenal de Metz réunit les trois suites pour violoncelle seul de Benjamin Britten.
Composées respectivement en 1964, 1967 et 1971 pour Mstislav Rostropovitch qui les a toutes crées lors des Festivals d’Aldeburgh successifs, représentent une sorte de journal intime du compositeur et un hommage non déguisé aux pages de Jean-Sébastien Bach.
Dans les pas de leur créateur (du moins pour les deux premières qu’il a seulement enregistées), de Truls Mørk, ou de Jean-Guihen Queyras, pour citer les enregistrements les plus célèbres, la jeune violoncelliste française Noémi Boutin se lance à son tour dans une lecture très aboutie de ce prestigieux corpus.
D’une belle ampleur occupant tout l’espace de cette salle magnifique, d’une grande surêté, d’un goût tranché soignant aussi bien la splendeur de la sonorité que la constance purement métrique, cette vision, sans rééllement renouveler l’interprétation de ces œuvres, apporte un éclairage pertinent et original sur ces pierres de touche du répertoire chambriste du XXe siècle.
Jean-Félix Marquette
Publié le 11/01/2017 à 19:28, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.