Drémil-Lafage
> 7 octobre
Carré de Cœur
Représentation par Jacques Aved, domaine public
Récemment constitué, le quatuor Carré de coeur réunit Audrey Marchal, soprano, et Marie-Emilie Gauffre, traverso, Anne-Marie Castagnet, harpe triple et Sylvain Rullier, violoncelle et violon baroques. Il a proposé un charmant récital de musique baroque dans l’église de Drémil-Lafage.
Audrey Marchal démarre fort avec Quel sguardo sdegnosetto de Monteverdi, suivi par le bien connu Viens Hymen, tiré des Indes Galantes de Rameau. Les instrumentistes proposent ensuite la Sonate en Sol majeur de Carl Philippe Emanuel Bach qu’ils restituent de manière charmante. Audrey Marchal chante dans la foulée le délicieux Ei! Wie schmeckt der Coffe süsse, tiré de la cantate profane BWV 211. Ecrit au moment où la consommation du café démarre, cet air est une charmante pochade sur l’addiction au café, comme l’a joliment décrite la chanteuse, qui poursuit avec Bid the Virtues, tiré de l’ode pour l’anniversaire de la Reine Mary. On revient en France avec la suite de Robert Visée.
Retour à Rameau avec le Rossignol amoureux tiré d’Hippolyte et Aricie, puis l’air de la folie extrait de Platée. De charmants moments de bravoure qui permettent à Audrey Marchal de donner la pleine mesure de son talent. Peut-être pourrait-elle avoir un jeu plus sobre, car cela crée un décalage trop grand avec les instrumentistes et plus encore le cadre.
Retour aux instrumentistes avec La Folia, une danse espagnole du XVe siècle, puis la Sonate pour deux flûtes ou deux violons de Georg Philipp Telemann, ici interprétée par la flûte et le violon en alternance avec un air de Purcell sur un texte de Shakespeare, If music be the food of love, enlevé avec conviction.
Le récital s’achève avec le superbe Tornamia vagheggiar, tiré d’Alcina, de Haendel, puis un bis comme un bonbon.
Il y a toutefois un décalage qualitatif entre les différents musiciens, dominés par Audrey et Marie-Emilie, parfaitement à l’aise avec les différentes œuvres, tandis que la harpiste et surtout Sylvain Rullier sont plus besogneux. On peut espérer qu’avec un peu plus de travail commun, tous ensemble seront au même niveau.
Danielle Anex-Cabanis
Audrey Marchal démarre fort avec Quel sguardo sdegnosetto de Monteverdi, suivi par le bien connu Viens Hymen, tiré des Indes Galantes de Rameau. Les instrumentistes proposent ensuite la Sonate en Sol majeur de Carl Philippe Emanuel Bach qu’ils restituent de manière charmante. Audrey Marchal chante dans la foulée le délicieux Ei! Wie schmeckt der Coffe süsse, tiré de la cantate profane BWV 211. Ecrit au moment où la consommation du café démarre, cet air est une charmante pochade sur l’addiction au café, comme l’a joliment décrite la chanteuse, qui poursuit avec Bid the Virtues, tiré de l’ode pour l’anniversaire de la Reine Mary. On revient en France avec la suite de Robert Visée.
Retour à Rameau avec le Rossignol amoureux tiré d’Hippolyte et Aricie, puis l’air de la folie extrait de Platée. De charmants moments de bravoure qui permettent à Audrey Marchal de donner la pleine mesure de son talent. Peut-être pourrait-elle avoir un jeu plus sobre, car cela crée un décalage trop grand avec les instrumentistes et plus encore le cadre.
Retour aux instrumentistes avec La Folia, une danse espagnole du XVe siècle, puis la Sonate pour deux flûtes ou deux violons de Georg Philipp Telemann, ici interprétée par la flûte et le violon en alternance avec un air de Purcell sur un texte de Shakespeare, If music be the food of love, enlevé avec conviction.
Le récital s’achève avec le superbe Tornamia vagheggiar, tiré d’Alcina, de Haendel, puis un bis comme un bonbon.
Il y a toutefois un décalage qualitatif entre les différents musiciens, dominés par Audrey et Marie-Emilie, parfaitement à l’aise avec les différentes œuvres, tandis que la harpiste et surtout Sylvain Rullier sont plus besogneux. On peut espérer qu’avec un peu plus de travail commun, tous ensemble seront au même niveau.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 16/10/2016 à 20:52, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.