Étienne Péclard
Et son violoncelle à 5 cordes
Étienne Péclard et son violoncelle à 5 cordes. CD Triton, 2015, 49’30’’.
Étienne Péclard s’est fait fort de remettre à l’honneur la 5e corde oubliée du Piccolo baroque, ce violoncelle un peu plus petit que le contemporain. Il a commandé un instrument à l’excellent luthier Jean Seyral parce qu’il voulait jouer la 6e suite de Bach sur l’instrument dédicataire de cette pièce si subtile, après avoir enregistré l’intégrale des Suites pour violoncelle seul et celles avec clavier. Il a choisi de commander à des compositeurs amis, donc contemporains, des œuvres adaptées à l’instrument qu’il entendait promouvoir.
Certains se sont inscrits dans la filiation de Jean-Sébastien Bach, ainsi Gabriel Bille avec son Intermezzo, Jean-Louis Agobet avec Spirit of Preludio, et Maria Luisa Macellaro La Franca, avec son Sharade, présentent une sorte de jeu «à la manière de», qui ne manque pas de charme.
Patick Burgan, dont avait aimé le Peter Pan, propose Brises, qui n’est autre qu’une sorte d’hommage au Cantor. Suivent trois pièces de Didier Lacombe, Pour un jeune homme à l’accordéon, qui réunissent dans son esprit les sonorités de son ami au violoncelle et de son fils à l’accordéon. C’est plein de douceur et aussi d’une fantaisie qu’on goûte sans doute mieux à la seconde écoute.
Étienne Rolin, dont l’activité de compositeur est riche de plus de 100 œuvres, propose un magnifique Expressive Puzzle 2 dans lequel il fait le lien entre la musique ancienne et le monde contemporain avec des sonorités inattendues inspirées de sa pratique de la flûte bansuri pour les œuvres hindoustani.
Enfin, c’est par la Toccata de Sacha Chaban, un Bordelais qui vit aux Etats-Unis que se clôt cet enregistrement très riche, intellectuellement absolument passionnant, bien que parfois déroutant sur le plan sensoriel…
Danielle Anex-Cabanis
Étienne Péclard s’est fait fort de remettre à l’honneur la 5e corde oubliée du Piccolo baroque, ce violoncelle un peu plus petit que le contemporain. Il a commandé un instrument à l’excellent luthier Jean Seyral parce qu’il voulait jouer la 6e suite de Bach sur l’instrument dédicataire de cette pièce si subtile, après avoir enregistré l’intégrale des Suites pour violoncelle seul et celles avec clavier. Il a choisi de commander à des compositeurs amis, donc contemporains, des œuvres adaptées à l’instrument qu’il entendait promouvoir.
Certains se sont inscrits dans la filiation de Jean-Sébastien Bach, ainsi Gabriel Bille avec son Intermezzo, Jean-Louis Agobet avec Spirit of Preludio, et Maria Luisa Macellaro La Franca, avec son Sharade, présentent une sorte de jeu «à la manière de», qui ne manque pas de charme.
Patick Burgan, dont avait aimé le Peter Pan, propose Brises, qui n’est autre qu’une sorte d’hommage au Cantor. Suivent trois pièces de Didier Lacombe, Pour un jeune homme à l’accordéon, qui réunissent dans son esprit les sonorités de son ami au violoncelle et de son fils à l’accordéon. C’est plein de douceur et aussi d’une fantaisie qu’on goûte sans doute mieux à la seconde écoute.
Étienne Rolin, dont l’activité de compositeur est riche de plus de 100 œuvres, propose un magnifique Expressive Puzzle 2 dans lequel il fait le lien entre la musique ancienne et le monde contemporain avec des sonorités inattendues inspirées de sa pratique de la flûte bansuri pour les œuvres hindoustani.
Enfin, c’est par la Toccata de Sacha Chaban, un Bordelais qui vit aux Etats-Unis que se clôt cet enregistrement très riche, intellectuellement absolument passionnant, bien que parfois déroutant sur le plan sensoriel…
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 20/07/2016 à 00:09, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.