Marc Coppey
Et les solistes de Zagreb
Marc Coppey et les solistes de Zagreb; Concertos pour violoncelle n°1 et n°2 de Joseph Haydn (Hob. VIIb: 1 et 2) et concerto de Carl Philipp Emanuel Bach (H 439); CD Audite 67’31’’.
Marc Coppey et les Solistes de Zagreb proposent une interprétation exemplaire de trois concertos majeurs. Le fils de Jean-Sébastien a composé une œuvre pleine de subtilité que le violoncelliste a choisi de jouer parce qu’elle se situe à une époque charnière entre les ères baroque et classique. On trouve encore le procédé classique du début du XVIIIe siècle dans le dialogue constant de l’orchestre et du soliste tout au long des trois mouvements. Il y a déjà des résonances préromantiques notamment dans le mouvement lent. S’il joue sur un violoncelle du XVIIIe siècle, Marc Coppey n’est pas un «baroqueux» forcené, sachant combiner avec finesse la tradition historique et les heureux apports d’une relecture plus moderne.
On retrouve les mêmes qualités dans l’interprétation des deux concertos de Haydn. Le compositeur fait preuve d’une grande inventivité, car il combine une inspiration populaire à une veine très sophistiquée. Comme le dit très justement Marc Coppey, ces concertos requièrent des interprètes virtuosité et légèreté combinées à une sonorité musicale subtile.
Chacun des deux compositeurs résiste à un classement simpliste, ils sont des esprits libres qui se laissent guider essentiellement par leur inspiration plus que par des modèles et figures imposés.
Danielle Anex-Cabanis
Marc Coppey et les Solistes de Zagreb proposent une interprétation exemplaire de trois concertos majeurs. Le fils de Jean-Sébastien a composé une œuvre pleine de subtilité que le violoncelliste a choisi de jouer parce qu’elle se situe à une époque charnière entre les ères baroque et classique. On trouve encore le procédé classique du début du XVIIIe siècle dans le dialogue constant de l’orchestre et du soliste tout au long des trois mouvements. Il y a déjà des résonances préromantiques notamment dans le mouvement lent. S’il joue sur un violoncelle du XVIIIe siècle, Marc Coppey n’est pas un «baroqueux» forcené, sachant combiner avec finesse la tradition historique et les heureux apports d’une relecture plus moderne.
On retrouve les mêmes qualités dans l’interprétation des deux concertos de Haydn. Le compositeur fait preuve d’une grande inventivité, car il combine une inspiration populaire à une veine très sophistiquée. Comme le dit très justement Marc Coppey, ces concertos requièrent des interprètes virtuosité et légèreté combinées à une sonorité musicale subtile.
Chacun des deux compositeurs résiste à un classement simpliste, ils sont des esprits libres qui se laissent guider essentiellement par leur inspiration plus que par des modèles et figures imposés.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 12/05/2016 à 23:08, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.