Vertigo
Jean Rondeau
Jean Rondeau: Vertigo; Rameau, Royer; CD Erato.
Longtemps absent des enregistrements, le clavecin semble faire un retour marqué. Le jeune Jean Rondeau nous livre ici un opus remarquable, d’une subtile intelligence. Nous y trouvons bien sûr Rameau, mais aussi Pancrace Royer, moins connu et cependant maître de musique des enfants de France. Certes du grand Jean- Philippe, nous retrouvons Les Sauvages et son illustre Tambourin. Mais cet enregistrement vaut surtout par des partitions magnifiques de Royer. Ainsi, son Allemande est grandiose. Les Matelots est tout aussi drôle qu’humoristique que son Tambourin est endiablé. Mais, c’est le terrible et démoniaque Vertigo qui donne son nom à cet album qui nous émerveille: quelle musique fabuleuse! De Rameau, retenons ces Niais de Sologne, page dansante et festive qui nous fait plonger dans un tourbillon entrainant. Jean Rondeau sait être virtuose mais aussi lyrique avec les beaux textes du livret. Ses sonorités sont rondes, profondes, il fait preuve d’une large palette de couleurs qui le conduit à un véritable déluge musical. Ses phrases sont détaillées, ciselées et s’imposent comme des joyaux musicaux: quel talent! Pour notre bonheur, Jean Rondeau joue le clavecin historique du château d’Assas sur lequel nous avons tant de fois entendu le prodigieux Scott Ross. Un enregistrement magique.
Marc Laborde
Longtemps absent des enregistrements, le clavecin semble faire un retour marqué. Le jeune Jean Rondeau nous livre ici un opus remarquable, d’une subtile intelligence. Nous y trouvons bien sûr Rameau, mais aussi Pancrace Royer, moins connu et cependant maître de musique des enfants de France. Certes du grand Jean- Philippe, nous retrouvons Les Sauvages et son illustre Tambourin. Mais cet enregistrement vaut surtout par des partitions magnifiques de Royer. Ainsi, son Allemande est grandiose. Les Matelots est tout aussi drôle qu’humoristique que son Tambourin est endiablé. Mais, c’est le terrible et démoniaque Vertigo qui donne son nom à cet album qui nous émerveille: quelle musique fabuleuse! De Rameau, retenons ces Niais de Sologne, page dansante et festive qui nous fait plonger dans un tourbillon entrainant. Jean Rondeau sait être virtuose mais aussi lyrique avec les beaux textes du livret. Ses sonorités sont rondes, profondes, il fait preuve d’une large palette de couleurs qui le conduit à un véritable déluge musical. Ses phrases sont détaillées, ciselées et s’imposent comme des joyaux musicaux: quel talent! Pour notre bonheur, Jean Rondeau joue le clavecin historique du château d’Assas sur lequel nous avons tant de fois entendu le prodigieux Scott Ross. Un enregistrement magique.
Marc Laborde
Publié le 24/02/2016 à 22:18, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.