Renaud Capuçon
Son dernier album
Photo par Fowler/Erato
Lalo: Symphonie espagnole, Sarasate: Airs Bohémiens, Bruch: Concerto pour violon n°1; Renaud Capuçon, violon, Orchestre de Paris, Paavo Järvi, direction; CD Erato.
Créateur de la Symphonie espagnole de Edouard Lalo, Pablo de Sarasate a, lui même, beaucoup composé pour violon et orchestre. Les Airs bohémiens sont certainement la pièce la plus célèbre de ce corpus. De Max Bruch, il a également créé la Fantaisie ecossaise.
Dans ce récital avec orchestre, le violoniste Renaud Capuçon réunit ces trois compositeurs.
Des deux premiers il interprète les œuvres précédemment citées, mais à la place de la Fantaisie ecossaise, choix a priori logique, il choisit d’interpréter le premier concerto du compositeur allemand (créé lui par Joseph Joachim).
Armé de son Guarnerius “Le Panette”, il survole d’une virtuosité altière, incisive mais comme détachée, les emportements charmeurs et colorés de la Symphonie espagnole. Dans les Airs bohémiens, au contraire, lyrique et distillant une sonorité veloutée, il nous invite à un fol tourbillon qui emporte tout sur son passage.
Dans le concerto de Bruch, son élégance sans ostentation, son discours aussi fluide que précis, son réél panache font merveille et nous emportent enfin.
Paavo Järvi et son Orchestre de Paris, toujours aussi énergiques voire impétieux, font mieux que l’accompagner, ils le poussent dans ses derniers retranchements où ce grand violoniste se montre à son meilleur et où la musique se dévoile dans sa vérité nue.
Jean-Félix Marquette
Créateur de la Symphonie espagnole de Edouard Lalo, Pablo de Sarasate a, lui même, beaucoup composé pour violon et orchestre. Les Airs bohémiens sont certainement la pièce la plus célèbre de ce corpus. De Max Bruch, il a également créé la Fantaisie ecossaise.
Dans ce récital avec orchestre, le violoniste Renaud Capuçon réunit ces trois compositeurs.
Des deux premiers il interprète les œuvres précédemment citées, mais à la place de la Fantaisie ecossaise, choix a priori logique, il choisit d’interpréter le premier concerto du compositeur allemand (créé lui par Joseph Joachim).
Armé de son Guarnerius “Le Panette”, il survole d’une virtuosité altière, incisive mais comme détachée, les emportements charmeurs et colorés de la Symphonie espagnole. Dans les Airs bohémiens, au contraire, lyrique et distillant une sonorité veloutée, il nous invite à un fol tourbillon qui emporte tout sur son passage.
Dans le concerto de Bruch, son élégance sans ostentation, son discours aussi fluide que précis, son réél panache font merveille et nous emportent enfin.
Paavo Järvi et son Orchestre de Paris, toujours aussi énergiques voire impétieux, font mieux que l’accompagner, ils le poussent dans ses derniers retranchements où ce grand violoniste se montre à son meilleur et où la musique se dévoile dans sa vérité nue.
Jean-Félix Marquette
Publié le 15/02/2016 à 18:39, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.