Halle aux grains
> 1er janvier
Concert du nouvel an
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photos par Marco Borggreve
Tugan Sokhiev, direction
Alexei Ogrintchouk, hautbois
Le concert du nouvel an de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse dirigé par Tugan Sokhiev était placé sous le signe de la bonne humeur. A travers un programme très festif de musique russe, l’orchestre revisitait les grands succès de Tchaïkovski à Khatchaturian en passant par Stravinski et Chostakovitch. Seule exception à ce répertoire russe, le concerto pour hautbois en mi bémol majeur de Vincenzo Bellini mais avec un soliste natif de Moscou: Alexeï Ogrintchouk. L’interprète fait corps avec son instrument, nous charme par sa musicalité avec un phrasé magistral. Ses coulés s’étirent incroyablement en une seule et même respiration. L’orchestre très attentif lui donne une réplique exemplaire. Le chef d’orchestre très enjoué a su galvaniser ses troupes pour nous livrer de grands moments d’émotion: très lyriques la Valse des fleurs et le Pas de deux du Casse-noisette de Piotr Illitch Tchaïkovski, ou sa valse de la Belle au bois dormant, ou encore la célèbre valse de la suite de jazz n°2 de Dmitri Chostakovitch. Dans des pages plus dynamiques, la rythmique est impéccable: la Danse espagnole et hongroise Czardas du Lac des cygnes, la Danse du sabre extraite de Gayaneh d’Aram Khatchaturian ou encore la Danse infernale du roi Kachtcheï de l’oiseau de feu d’Igor Stravinsky. Contre-temps, syncopes très maîtrisées, rythmes endiablés, la direction précise et ciselée de Tugan Sokheiv restitue remarquablement toute la verve de ces oeuvres cultes. L’humour n’est pas en reste avec notamment le Tahiti-trot (tea for two) de Chostakovitch. L’enthousiasme et la joie communicative du chef d’orchestre gagne le public et d’applaudir au rythme de la Marche de Radetzky de Johann Strauss donnée deux fois en rappel. Facétieux le chef s’amuse même à diriger les nuances de ces battements de mains. Ce concert, pétillant comme une coupe de champagne, ouvre gaiement la nouvelle année!
Anne Grafteaux Geli
Alexei Ogrintchouk, hautbois
Le concert du nouvel an de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse dirigé par Tugan Sokhiev était placé sous le signe de la bonne humeur. A travers un programme très festif de musique russe, l’orchestre revisitait les grands succès de Tchaïkovski à Khatchaturian en passant par Stravinski et Chostakovitch. Seule exception à ce répertoire russe, le concerto pour hautbois en mi bémol majeur de Vincenzo Bellini mais avec un soliste natif de Moscou: Alexeï Ogrintchouk. L’interprète fait corps avec son instrument, nous charme par sa musicalité avec un phrasé magistral. Ses coulés s’étirent incroyablement en une seule et même respiration. L’orchestre très attentif lui donne une réplique exemplaire. Le chef d’orchestre très enjoué a su galvaniser ses troupes pour nous livrer de grands moments d’émotion: très lyriques la Valse des fleurs et le Pas de deux du Casse-noisette de Piotr Illitch Tchaïkovski, ou sa valse de la Belle au bois dormant, ou encore la célèbre valse de la suite de jazz n°2 de Dmitri Chostakovitch. Dans des pages plus dynamiques, la rythmique est impéccable: la Danse espagnole et hongroise Czardas du Lac des cygnes, la Danse du sabre extraite de Gayaneh d’Aram Khatchaturian ou encore la Danse infernale du roi Kachtcheï de l’oiseau de feu d’Igor Stravinsky. Contre-temps, syncopes très maîtrisées, rythmes endiablés, la direction précise et ciselée de Tugan Sokheiv restitue remarquablement toute la verve de ces oeuvres cultes. L’humour n’est pas en reste avec notamment le Tahiti-trot (tea for two) de Chostakovitch. L’enthousiasme et la joie communicative du chef d’orchestre gagne le public et d’applaudir au rythme de la Marche de Radetzky de Johann Strauss donnée deux fois en rappel. Facétieux le chef s’amuse même à diriger les nuances de ces battements de mains. Ce concert, pétillant comme une coupe de champagne, ouvre gaiement la nouvelle année!
Anne Grafteaux Geli
Publié le 07/01/2016 à 20:00, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.