Gran Teatre del Liceu
> 23 décembre
Lucia di Lammermoor
Photos par Suzanne Schwiertz et Antoni Bofill
Pour cette Lucia, le Liceu proposait une distribution de rêve. Le résultat dépasse tous les souhaits possibles.
Damiano Michieletto signe une mise en scène sobre et élégante, plaçant les protagonistes dans un univers intemporel. À la cour, une immense structure symbolise le donjon des Lammermoor ruiné d’où se jettera Lucia après l’illustre scène de la folie.
Elena Mosuc campe une Lucia de haut vol, sa pyrotechnie vocale est sans faille, même si la voix pourrait parfois être plus libre. Marco Carla, Ashton, est sombre à souhait. Ses interventions sont rigoureuses. Simon Orfila, Raimondo Bidebent, est à juste titre ovationné, la voix est profonde, parfaitement timbrée, dotée de riches couleurs. Mais c’est bien sûr Juan Diego Florez qui se taille la part du lion. Nous retrouvons toutes les qualités de ce ténor d’exception: timbre lumineux, ensoleillé, aisance vocale quasi démoniaque, son air du dernier acte restera dans nos mémoires par son immense élégance: magique!
Les chœurs et l’orchestre sont à l’unisson sont la baguette précise de Marco Armiliato, de la belle ouvrage.
Une soirée d’exception qui nous fait dire qu’après une Marie Stuart historique il y a un an avec Joyce DiDonato, le Liceu est redevenu le temple incontesté du belcanto.
Marc Laborde
Damiano Michieletto signe une mise en scène sobre et élégante, plaçant les protagonistes dans un univers intemporel. À la cour, une immense structure symbolise le donjon des Lammermoor ruiné d’où se jettera Lucia après l’illustre scène de la folie.
Elena Mosuc campe une Lucia de haut vol, sa pyrotechnie vocale est sans faille, même si la voix pourrait parfois être plus libre. Marco Carla, Ashton, est sombre à souhait. Ses interventions sont rigoureuses. Simon Orfila, Raimondo Bidebent, est à juste titre ovationné, la voix est profonde, parfaitement timbrée, dotée de riches couleurs. Mais c’est bien sûr Juan Diego Florez qui se taille la part du lion. Nous retrouvons toutes les qualités de ce ténor d’exception: timbre lumineux, ensoleillé, aisance vocale quasi démoniaque, son air du dernier acte restera dans nos mémoires par son immense élégance: magique!
Les chœurs et l’orchestre sont à l’unisson sont la baguette précise de Marco Armiliato, de la belle ouvrage.
Une soirée d’exception qui nous fait dire qu’après une Marie Stuart historique il y a un an avec Joyce DiDonato, le Liceu est redevenu le temple incontesté du belcanto.
Marc Laborde
Publié le 04/01/2016 à 17:19, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.