Halle aux grains
> 4 et 8 décembre
Verdi, Mozart, Britten…
ONCT et Orchestre de Chambre de Toulouse
Photos par Igor Sakharov et Patrice Nin
Deux concerts à quelques jours d’intervalle ayant comme commun dénominateur la voix et les Chœurs du Capitole ont retenu notre intérêt.
Le premier dédié exclusivement à Verdi fut un rare moment de bonheur et de musique pure. Tugan Sokhiev électrise ses troupes dans les ouvertures du maître. Ses Vêpres siciliennes sont admirables de puissance et de couleurs. Les chœurs trouvent bien sûr avec le Va pensiero un morceau d’élection mais excellent aussi dans Don Carlo.
Bien sûr, c’est l’immense Ferrucio Furlanetto qui domine le propos de sa stature lyrique. La voix est toujours là et bien là: aigus sonores, graves profonds, ligne sans faille. Son O tu Palermo confine au grandiose, le grand monologue de Philippe II nous laisse pétrifié devant tant d’intelligence du chant verdien et Attila nous force au respect: du grand art.
Le second placé sous le signe de Noël fait la part belle au Chœur et à la Maîtrise du Capitole, accompagnés par l’Orchestre de Chambre de Toulouse très enrichi!
Les Vêpres solennelles d’un confesseur de Mozart ne paraissent guère en place: tempi rapides, lecture peu inspirée de l’orchestre…
Les chants traditionnels qui suivent sont bien plus intéressants. Britten et ses Ceremony of Carols donnent à la Maîtrise l’occasion d’exceller. Et c’est avec plaisir que retrouvons Douce nuit ou encore les Anges dans nos campagnes. C’est avec un Gingle bell festif que s’achève ce concert familial.
Marc Laborde
Le premier dédié exclusivement à Verdi fut un rare moment de bonheur et de musique pure. Tugan Sokhiev électrise ses troupes dans les ouvertures du maître. Ses Vêpres siciliennes sont admirables de puissance et de couleurs. Les chœurs trouvent bien sûr avec le Va pensiero un morceau d’élection mais excellent aussi dans Don Carlo.
Bien sûr, c’est l’immense Ferrucio Furlanetto qui domine le propos de sa stature lyrique. La voix est toujours là et bien là: aigus sonores, graves profonds, ligne sans faille. Son O tu Palermo confine au grandiose, le grand monologue de Philippe II nous laisse pétrifié devant tant d’intelligence du chant verdien et Attila nous force au respect: du grand art.
Le second placé sous le signe de Noël fait la part belle au Chœur et à la Maîtrise du Capitole, accompagnés par l’Orchestre de Chambre de Toulouse très enrichi!
Les Vêpres solennelles d’un confesseur de Mozart ne paraissent guère en place: tempi rapides, lecture peu inspirée de l’orchestre…
Les chants traditionnels qui suivent sont bien plus intéressants. Britten et ses Ceremony of Carols donnent à la Maîtrise l’occasion d’exceller. Et c’est avec plaisir que retrouvons Douce nuit ou encore les Anges dans nos campagnes. C’est avec un Gingle bell festif que s’achève ce concert familial.
Marc Laborde
Publié le 13/12/2015 à 17:17, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.