Mozart
Grandes œuvres à 4 mains
Mozart: Grandes œuvres à quatre mains; Aline Zylberajch et Martin Gester, pianoforte; CD K617
Voilà un bien joli et bien intelligent enregistrement, Aline Zylberajch et Martin Gester nous invitent à découvrir de vastes pièces à quatre mains de Mozart, ici jouées au pianoforte.
Le résultat est une vraie réussite, tant par le choix des œuvres que par leur interprétation inspirée. Ces partitions sont choisies avec discernement et montrent un Mozart galant comme dans les Variations K. 501 ou bien annonçant le romantisme comme dans le Rondo K. 511. C’est la profondeur du Maître de Salzbourg qui éclate.
La vaste Sonate K. 521 met en exergue le caractère concertant de ces pages qui se placent sous le signe d’un vrai dialogue. Les importantes dimensions de chaque mouvement démontrent le caractère majeur de ces compositions. Ici, ce sont des accents d’opéra, là ce sont des rêveries alanguies.
Nos deux artistes, sensibles, font preuve de virtuosité dans des courses endiablées ou de la plus profonde mélancolie notamment dans l’Andante de la Sonate K. 497.
Un fort bel enregistrement à découvrir.
Marc Laborde
Voilà un bien joli et bien intelligent enregistrement, Aline Zylberajch et Martin Gester nous invitent à découvrir de vastes pièces à quatre mains de Mozart, ici jouées au pianoforte.
Le résultat est une vraie réussite, tant par le choix des œuvres que par leur interprétation inspirée. Ces partitions sont choisies avec discernement et montrent un Mozart galant comme dans les Variations K. 501 ou bien annonçant le romantisme comme dans le Rondo K. 511. C’est la profondeur du Maître de Salzbourg qui éclate.
La vaste Sonate K. 521 met en exergue le caractère concertant de ces pages qui se placent sous le signe d’un vrai dialogue. Les importantes dimensions de chaque mouvement démontrent le caractère majeur de ces compositions. Ici, ce sont des accents d’opéra, là ce sont des rêveries alanguies.
Nos deux artistes, sensibles, font preuve de virtuosité dans des courses endiablées ou de la plus profonde mélancolie notamment dans l’Andante de la Sonate K. 497.
Un fort bel enregistrement à découvrir.
Marc Laborde
Publié le 02/11/2015 à 19:30, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.
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