Marcel Dupré
Œuvres pour orgue
Interprétées par Alain Bouvet à l’orgue Cavaillé-Coll de l’Abbatiale Saint-Etienne de Caen; CD Triton 51’36’’
Fasciné très tôt par le contrepoint, Marcel Dupré aimait la fugue, comme le ricercare ou le canon. C’est dans cette optique qu’il compose, dans la ligne de Camille Saint-Saëns, ses Trois Préludes et fugues, op. 7. On peut en outre y trouver un écho de la Symphonie Gothique de Charles-Marie Widor, qui a exercé une grande influence sur Marcel Dupré. L’interprétation d’Alain Bouvet en est d’une grande richesse dans une exploitation parfaite des grandes potentialités de l’orgue De Saint-Etienne de Caen.
L’Evocation, op. 37, 3e mouvement, tout comme Cortège et litanie et plus encore la Symphonie-Passion, n°23, tout aussi remarquablement jouées illustrent la capacité d’évocation imagée du compositeur. Il cherche à saisir l’auditeur, à représenter des images par les sons. La Symphonie en particulier est en fait un long poème symphonique qui voit se répondre la foule dans ses hésitations à la montée en force du Christ jusqu’à l’apothéose de la Résurrection, dont Olivier Messiaen n’hésitait pas à dire qu’elle était une véritable marche vers la lumière.
Ces différentes compositions sont d’une très grande richesse, Marcel Dupré en a donné lui-même plusieurs interprétations, ce qui fournit des éléments pour ceux qui les reprennent. Alain Bouvet se coule dans cette grandeur, cette ampleur qu’affectionnait le compositeur et offre ici une heure de musique somptueuse, dans laquelle on trouvera beaucoup de spiritualité, à moins que l’on ne préfère y entendre des harmonies exceptionnelles qui resteraient seulement terrestres!
Peu importe, quelle que soit la clé d’analyse choisie, il est difficile de ne pas être enthousiaste!
Danielle Anex-Cabanis
Fasciné très tôt par le contrepoint, Marcel Dupré aimait la fugue, comme le ricercare ou le canon. C’est dans cette optique qu’il compose, dans la ligne de Camille Saint-Saëns, ses Trois Préludes et fugues, op. 7. On peut en outre y trouver un écho de la Symphonie Gothique de Charles-Marie Widor, qui a exercé une grande influence sur Marcel Dupré. L’interprétation d’Alain Bouvet en est d’une grande richesse dans une exploitation parfaite des grandes potentialités de l’orgue De Saint-Etienne de Caen.
L’Evocation, op. 37, 3e mouvement, tout comme Cortège et litanie et plus encore la Symphonie-Passion, n°23, tout aussi remarquablement jouées illustrent la capacité d’évocation imagée du compositeur. Il cherche à saisir l’auditeur, à représenter des images par les sons. La Symphonie en particulier est en fait un long poème symphonique qui voit se répondre la foule dans ses hésitations à la montée en force du Christ jusqu’à l’apothéose de la Résurrection, dont Olivier Messiaen n’hésitait pas à dire qu’elle était une véritable marche vers la lumière.
Ces différentes compositions sont d’une très grande richesse, Marcel Dupré en a donné lui-même plusieurs interprétations, ce qui fournit des éléments pour ceux qui les reprennent. Alain Bouvet se coule dans cette grandeur, cette ampleur qu’affectionnait le compositeur et offre ici une heure de musique somptueuse, dans laquelle on trouvera beaucoup de spiritualité, à moins que l’on ne préfère y entendre des harmonies exceptionnelles qui resteraient seulement terrestres!
Peu importe, quelle que soit la clé d’analyse choisie, il est difficile de ne pas être enthousiaste!
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 01/11/2015 à 16:09, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.