Cloître des Jacobins
> 9 septembre

La rigueur de David Theodor Schmidt

Photo Felix Broede
Le jeune pianiste allemand David Theodor Schmidt nous proposait un récital d’un parfait classicisme, volontairement assumé.
C’est avec la Partita 2 de J. S. Bach que s’ouvrait ce concert placé sous le signe de la rigueur. Les phrases concises du cantor conviennent bien à notre interprète qui nous les livre avec une apparente simplicité du discours. Moins à l’aise avec les Klavierstücke de Schubert, D. T. Schmidt, malgré la justesse du propos, n’arrive pas toujours à saisir la distance indispensable à Schubert.
Avec les transcriptions de Liszt de deux Préludes et Fugues de Bach, notre pianiste retrouve ses terres musicales d’élection et déploie à nouveau tout son sens de la rigueur, de la phrase ciselée et de la précision. Ces mêmes qualités vont se retrouver dans les Klavierstücke opus 118 de Brahms et s’imposer à juste titre dans ce cycle protéiforme et coloré.
En bis, D. T. Schmidt proposait deux pièces de Bach-un choral et une sarabande- affirmant ainsi, comme s’il en était besoin, sa parfaite maîtrise de ce répertoire.

Marc Laborde
Publié le 12/09/2011 à 15:18, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.