Halle aux grains
> 18 septembre
Les feux du romantisme
Orchestre National du Capitole de Toulouse
FESTIVAL PIANO AUX JACOBINS; Tugan Sokhiev, direction; Elisabeth Leonskaja, piano.
Elisabeth Leonskaja affectionne, comme le montre son répertoire, la musique romantique. Le concerto pour piano d’Edvard Grieg lui sied à merveille. Hyperromantique, elle l’aborde avec une vision épique souveraine. Engagée et inspirée, elle laisse les phrases jaillir de son clavier avec un naturel confondant qui n’oublie ni noblesse, ni fougue et où le sentiment du plaisir audible de jouer cette musique transparaît clairement. L’appui orchestral jubilatoire que lui apporte Tugan Sokhiev semble magnifiquement soutenir cette vision. Aprés le triomphe, elle se rassied à son piano pour déchaîner des Feux d’Artifice de Debussy de toute beauté.
L’Orchestre National du Capitole de Toulouse, presque trop timide dans une ouverture de Rosamunde de Franz Schubert à la solennité trop marquée, puis chauffé à blanc par son chef charismatique dans une huitième symphonie d’Anton Dvorak à l’énergie inépuisable, délivre enfin dans cette œuvre toute l’ampleur, tout le charme et tout le raffinement de l’esprit Mitteleuropa qui y fait éclore la direction habitée de Tugan Sokhiev.
Ce beau concert se termine par un hommage appuyé au hautboïste soliste Christian Fougeroux qui prend sa retraite après quarante ans passés à briller au sein de cet orchestre.
Jean-Félix Marquette
Elisabeth Leonskaja affectionne, comme le montre son répertoire, la musique romantique. Le concerto pour piano d’Edvard Grieg lui sied à merveille. Hyperromantique, elle l’aborde avec une vision épique souveraine. Engagée et inspirée, elle laisse les phrases jaillir de son clavier avec un naturel confondant qui n’oublie ni noblesse, ni fougue et où le sentiment du plaisir audible de jouer cette musique transparaît clairement. L’appui orchestral jubilatoire que lui apporte Tugan Sokhiev semble magnifiquement soutenir cette vision. Aprés le triomphe, elle se rassied à son piano pour déchaîner des Feux d’Artifice de Debussy de toute beauté.
L’Orchestre National du Capitole de Toulouse, presque trop timide dans une ouverture de Rosamunde de Franz Schubert à la solennité trop marquée, puis chauffé à blanc par son chef charismatique dans une huitième symphonie d’Anton Dvorak à l’énergie inépuisable, délivre enfin dans cette œuvre toute l’ampleur, tout le charme et tout le raffinement de l’esprit Mitteleuropa qui y fait éclore la direction habitée de Tugan Sokhiev.
Ce beau concert se termine par un hommage appuyé au hautboïste soliste Christian Fougeroux qui prend sa retraite après quarante ans passés à briller au sein de cet orchestre.
Jean-Félix Marquette
Publié le 27/09/2015 à 21:08, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.