Félix Mendelssohn
Orchestre de chambre de Toulouse
Félix Mendelssohn (1809-1847); Concerto pour piano en la mineur MWV02 (1822); Concerto pour violon en ré mineur MWV 04 (1822); Orchestre de chambre de Toulouse; CD DORON music Switzerland; Durée 53‘
Proposer les deux concertos de Mendelssohn tout juste adolescent – il a 13 ans – est d’autant plus intéressant que même si elles sont moins jouées que celles de son trop bref âge adulte – il meurt à 38 ans -, ces deux compositions sont déjà porteuses d’une richesse musicale remarquable, le concerto pour violon tout particulièrement, tandis qu’on peut déceler dans celui pour piano quelques signes du jeune âge du compositeur, ainsi dans le deuxième mouvement.
Le jeune garçon avait bénéficié des leçons de Carl Friedrich Zelter, un pédagogue exceptionnel, admirateur de Jean-Sébastien Bach et ami de Mozart, qui lui avait donné une solide formation sur laquelle son talent a pu s’épanouir.
Les deux solistes, d’origine suisse tous les deux, et l’orchestre de Chambre de Toulouse éprouvent manifestement un grand plaisir à l’exécution de ces deux concertos. Le jeu lumineux de Sylviane Deferne donne au concerto pour piano une grâce délicieuse, tandis que l’interprétation de Gilles Colliard, soliste et chef, met en valeur les trouvailles du jeune Mendelssohn, qui avaient en son temps séduit Menhuin, créateur dudit concerto.
Un joli album qui mérite d’être reconnu tout comme d’ailleurs, de manière plus générale, le très bon travail de Philippe Colliard à la tête de l’Orchestre de Chambre.
Danielle Anex Cabanis
Proposer les deux concertos de Mendelssohn tout juste adolescent – il a 13 ans – est d’autant plus intéressant que même si elles sont moins jouées que celles de son trop bref âge adulte – il meurt à 38 ans -, ces deux compositions sont déjà porteuses d’une richesse musicale remarquable, le concerto pour violon tout particulièrement, tandis qu’on peut déceler dans celui pour piano quelques signes du jeune âge du compositeur, ainsi dans le deuxième mouvement.
Le jeune garçon avait bénéficié des leçons de Carl Friedrich Zelter, un pédagogue exceptionnel, admirateur de Jean-Sébastien Bach et ami de Mozart, qui lui avait donné une solide formation sur laquelle son talent a pu s’épanouir.
Les deux solistes, d’origine suisse tous les deux, et l’orchestre de Chambre de Toulouse éprouvent manifestement un grand plaisir à l’exécution de ces deux concertos. Le jeu lumineux de Sylviane Deferne donne au concerto pour piano une grâce délicieuse, tandis que l’interprétation de Gilles Colliard, soliste et chef, met en valeur les trouvailles du jeune Mendelssohn, qui avaient en son temps séduit Menhuin, créateur dudit concerto.
Un joli album qui mérite d’être reconnu tout comme d’ailleurs, de manière plus générale, le très bon travail de Philippe Colliard à la tête de l’Orchestre de Chambre.
Danielle Anex Cabanis
Publié le 04/08/2015 à 16:55, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.