Sonate da camera volume III
Johann Gottlieb Janitsch
Johann Gottlieb Janitsch; Sonate da camera volume III; Ensemble Notturna; Christopher Palametta; Atma Classique; CD 62’41“
Musicien au service de Frédéric II, Johann Gottlieb Janitsch a laissé quelque 40 sonates en quatuor qui sont pour lui l’occasion d’exercer magistralement son art du contrepoint. Il fait preuve d’une imagination exceptionnelle, notamment en associant des instruments qu’on a plutôt l’habitude d’entendre au sein d’un orchestre ou alors en solo. Il connaissait sans doute l’œuvre de Bach, de plus de 20 ans son aîné et la richesse mélodique du Cantor l’a vraisemblablement influencé. En même temps, il innove et annonce les grands suiveurs, dont il est une sorte de précurseur, ainsi Joseph Haydn. Frédéric II rassemblait des musiciens de grand talent, qui inspirent des œuvres qui illustrent leur virtuosité. Il en va ainsi de Ludwig Christian Hesse, un gambiste d’exception, sans doute le destinataire de la sonate en fa majeur pour traverso, hautbois, viole de gambe et basse, qui, en 17 minutes, déroule des sonorités remarquable, avec un effet d’écho dans son troisième mouvement; la viole et le traverso reprennent en écho le thème du hautbois.
D’entrée de jeu, ce CD présente un grand intérêt pour la découverte d’un compositeur largement oublié et cela injustement. D’autre part, il faut savoir gré au groupe Notturna et à son chef de s’être lancé dans l’enregistrement exhaustif de ces sonates. Ce volume III est plein de fougue, de passion, ignore les tics parfois froids de certains baroqueux puristes. Et c’est tant mieux!
Danielle Anex-Cabanis
Musicien au service de Frédéric II, Johann Gottlieb Janitsch a laissé quelque 40 sonates en quatuor qui sont pour lui l’occasion d’exercer magistralement son art du contrepoint. Il fait preuve d’une imagination exceptionnelle, notamment en associant des instruments qu’on a plutôt l’habitude d’entendre au sein d’un orchestre ou alors en solo. Il connaissait sans doute l’œuvre de Bach, de plus de 20 ans son aîné et la richesse mélodique du Cantor l’a vraisemblablement influencé. En même temps, il innove et annonce les grands suiveurs, dont il est une sorte de précurseur, ainsi Joseph Haydn. Frédéric II rassemblait des musiciens de grand talent, qui inspirent des œuvres qui illustrent leur virtuosité. Il en va ainsi de Ludwig Christian Hesse, un gambiste d’exception, sans doute le destinataire de la sonate en fa majeur pour traverso, hautbois, viole de gambe et basse, qui, en 17 minutes, déroule des sonorités remarquable, avec un effet d’écho dans son troisième mouvement; la viole et le traverso reprennent en écho le thème du hautbois.
D’entrée de jeu, ce CD présente un grand intérêt pour la découverte d’un compositeur largement oublié et cela injustement. D’autre part, il faut savoir gré au groupe Notturna et à son chef de s’être lancé dans l’enregistrement exhaustif de ces sonates. Ce volume III est plein de fougue, de passion, ignore les tics parfois froids de certains baroqueux puristes. Et c’est tant mieux!
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 03/06/2015 à 22:00, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.