Les Rêves de l’ombre
Philippe Chamouard
Philippe Chamouard: Les Rêves de l’ombre; Symphonie n°6; Orchestre Symphonique de Transylvanie; Alain Pâris; CD Triton
Né à Paris en 1952, Philippe Chamouard se veut un compositeur indépendant de toute école. Auteur de neuf symphonies, qui se situent nettement dans une esthétique néo-romantique et qui affichent une influence mahlérienne plus ou moins assumée, il nous propose ici sa sixième symphonie de 2005 sous-titrée “La montagne de l’âme” et le poème symphonique “Les rêves de l’ombre” (dans sa version pour orchestre) de 2012.
En quatre mouvements, la symphonie, inspirée par Saint-Jean de la Croix, décrirt le cheminement mystique d’une âme vers la connaissance de Dieu. Tour à tour énergique, méditative, énigmatique ou sombre, la ligne mélodique, accessible et néo-tonale, reste toujours prégnante. Le poème symphonique, inspiré par la poésie chinoise ancienne, exprime la même esthétique dans une veine plus lyrique mais, peut-être, moins immédiatement attirante. Alain Pâris (qui a déjà enregistré la septième symphonie du même auteur) et l’Orchestre symphonique de Transylvanie mettent tout leur talent pour faire vivre cette musique éloignée des grands courants contemporains.
Jean-Félix Marquette
Né à Paris en 1952, Philippe Chamouard se veut un compositeur indépendant de toute école. Auteur de neuf symphonies, qui se situent nettement dans une esthétique néo-romantique et qui affichent une influence mahlérienne plus ou moins assumée, il nous propose ici sa sixième symphonie de 2005 sous-titrée “La montagne de l’âme” et le poème symphonique “Les rêves de l’ombre” (dans sa version pour orchestre) de 2012.
En quatre mouvements, la symphonie, inspirée par Saint-Jean de la Croix, décrirt le cheminement mystique d’une âme vers la connaissance de Dieu. Tour à tour énergique, méditative, énigmatique ou sombre, la ligne mélodique, accessible et néo-tonale, reste toujours prégnante. Le poème symphonique, inspiré par la poésie chinoise ancienne, exprime la même esthétique dans une veine plus lyrique mais, peut-être, moins immédiatement attirante. Alain Pâris (qui a déjà enregistré la septième symphonie du même auteur) et l’Orchestre symphonique de Transylvanie mettent tout leur talent pour faire vivre cette musique éloignée des grands courants contemporains.
Jean-Félix Marquette
Publié le 03/06/2015 à 22:38, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.