Cloitre des Jacobins
> 19 juillet
Liszt retrouvé
Festival Toulouse d’été
Dominique Plancade. Crédit photo : Eric Manas
Le 27 août 1844, Franz Liszt donne à Toulouse un récital mémorable qu’il doublera le lendemain d’un concert gratuit pour les ouvriers de la ville rose. Alain Lacroix, fort judicieusement, nous a proposé de redécouvrir ce récital pour la soirée inaugurale de Toulouse d’été.
C’est à Dominique Plancade que revenait la lourde tâche de ressusciter Liszt. Dominique Plancade relève avec brio ce véritable défi musical. Dans un concert fleuve comme les aimait tant Liszt, il nous plonge avec bonheur dans l’atmosphère d’un récital du XIXème siècle. Il ne manque que George Sand et Marie d’Agoult dans le public.
Dominique Plancade nous offre quatre visions d’opéras: Guillaume Tell, Lucia di Lammermoor, Robert le Diable et Norma. Il sait être pressant dans Rossini, lyrique dans Donizetti, fantaisiste chez Meyerbeer et dramatique chez Bellini. Il est à noter que dans Norma, Liszt ne paraphrase pas l’illustre Casta Diva. Il est vrai que Callas n’était pas encore passée par là.
Mais c’est avec Les Mélodies hongroises que Dominique Plancade donne toute la mesure de son talent. La main de Schubert est bien présente, tout comme son émotion et son lyrisme.
Ce récital devait s’achever par l’illustre Galop chromatique, bissé par notre pianiste, donnant ainsi un final véritable feu d’artifice. L’âme du grand Franz Liszt était bien présente ce soir là.
Marc Laborde
C’est à Dominique Plancade que revenait la lourde tâche de ressusciter Liszt. Dominique Plancade relève avec brio ce véritable défi musical. Dans un concert fleuve comme les aimait tant Liszt, il nous plonge avec bonheur dans l’atmosphère d’un récital du XIXème siècle. Il ne manque que George Sand et Marie d’Agoult dans le public.
Dominique Plancade nous offre quatre visions d’opéras: Guillaume Tell, Lucia di Lammermoor, Robert le Diable et Norma. Il sait être pressant dans Rossini, lyrique dans Donizetti, fantaisiste chez Meyerbeer et dramatique chez Bellini. Il est à noter que dans Norma, Liszt ne paraphrase pas l’illustre Casta Diva. Il est vrai que Callas n’était pas encore passée par là.
Mais c’est avec Les Mélodies hongroises que Dominique Plancade donne toute la mesure de son talent. La main de Schubert est bien présente, tout comme son émotion et son lyrisme.
Ce récital devait s’achever par l’illustre Galop chromatique, bissé par notre pianiste, donnant ainsi un final véritable feu d’artifice. L’âme du grand Franz Liszt était bien présente ce soir là.
Marc Laborde
Publié le 22/07/2011 à 19:17, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.