Avanti l’opéra
Charivari Agréable, Kah-Ming Ng
Avanti l’opéra; Charivari Agréable, Kah-Ming Ng; CD Signum Classics
Voilà bien un drôle de titre pour un enregistrement consacré aux ouvertures d’opéras baroques quasi inconnus, ici interprétées par une formation qui prend son nom dans une traduction approximative d’un traité de musique de 1707!
Disons le immédiatement, ce disque est une pure merveille.
D’abord parce qu’il nous fait découvrir des œuvres rarissimes et souvent superbes. Le Vespasiano d’Attilio Ariosti de 1724 témoigne d’un sens aigu de l’orchestration chez ce compositeur éclipsé par Haendel. L’ouverture de Caton in Utica de Leonardo Leo est un quasi concerto pour trompette miniature. Le Cefalo de Bononcini s’impose par son sens de la grandeur et son Triomphe de Camille par sa virtuosité festive. C. F. Pollarolo composa 73 opéras, lui qui était attaché à la Basilique Saint-Marc nous donne une musique brillante.
Alibinoni est présent avec une Zénobie triomphale, le grand Agostino Steffani avec une page toute d’emphase. L’enregistrement s’achève par une ouverture somptueuse de F. B. Conti qui est l’apothéose de ce parcours extraordinaire.
Ensuite parce que le choix des œuvres est intelligent et judicieux, les partitions proposées inventives.
Notre ensemble excelle dans ces pages qui demandent attention et rigueur.
Ces lectures passionnantes font de cette rare anthologie un enregistrement indispensable.
Marc Laborde
Voilà bien un drôle de titre pour un enregistrement consacré aux ouvertures d’opéras baroques quasi inconnus, ici interprétées par une formation qui prend son nom dans une traduction approximative d’un traité de musique de 1707!
Disons le immédiatement, ce disque est une pure merveille.
D’abord parce qu’il nous fait découvrir des œuvres rarissimes et souvent superbes. Le Vespasiano d’Attilio Ariosti de 1724 témoigne d’un sens aigu de l’orchestration chez ce compositeur éclipsé par Haendel. L’ouverture de Caton in Utica de Leonardo Leo est un quasi concerto pour trompette miniature. Le Cefalo de Bononcini s’impose par son sens de la grandeur et son Triomphe de Camille par sa virtuosité festive. C. F. Pollarolo composa 73 opéras, lui qui était attaché à la Basilique Saint-Marc nous donne une musique brillante.
Alibinoni est présent avec une Zénobie triomphale, le grand Agostino Steffani avec une page toute d’emphase. L’enregistrement s’achève par une ouverture somptueuse de F. B. Conti qui est l’apothéose de ce parcours extraordinaire.
Ensuite parce que le choix des œuvres est intelligent et judicieux, les partitions proposées inventives.
Notre ensemble excelle dans ces pages qui demandent attention et rigueur.
Ces lectures passionnantes font de cette rare anthologie un enregistrement indispensable.
Marc Laborde
Publié le 08/05/2015 à 10:24, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.