Trio Ceresio
Félix Mendelssohn-Bartholdy
Trois trios pour piano, violon et violoncelle; Trio Ceresio; CD Doron Music 2011; Durée 69’53”
Trois musiciens talentueux et reconnus offrent une superbe illustration du génie de Mendelssohn en proposant deux trios de la maturité du compositeur de 1839 et 1846, suivis d’une composition de jeunesse, le trio en do mineur de 1822, dont l’enregistrement est une première mondiale, le violoncelle remplaçant l’alto initialement prévu par le compositeur alors âgé de 13 ans. Trois styles différents: plus simple dans sa construction, le trio de 1822 est déjà annonciateur de développements et approfondissements dans la création future du compositeur. Les trois interprètes en donnent une version pleine charme et de grâce, ce qui n’exclut pas des moments de gravité intense, tels qu’on les retrouvera plus tard dans le «Songe d’une nuit d’été» notamment.
Le trio op. 49 avait suscité l’admiration de Robert Schumann qui n’hésitait pas à le ranger aux côtés des trios de Beethoven et de Schubert. Les deux thèmes du 1e mouvement sont particulièrement brillants, avant la douceur de l’Andante con moto tranquillo et le Scherzo interprété avec une vivacité dansante pleine de charme. Le Finale est superbe et je soulignerai tout particulièrement le jeu admirable de Johann Sebastian Paetsch, le violoncelliste.
Le second trio op. 66, publié en 1846, est sans doute plus profond que le premier. Le premier mouvement comporte deux thèmes très contrastés, passant du mineur au majeur. Les musiciens excellent dans l’Andante espressivo, puis dans le Scherzo, brillant, qui permet aux musiciens de faire assaut de virtuosité. Dans le Finale, on trouve des échos de la fascination de Mendelssohn pour la musique de Jean-Sébastien Bach qu’il contribua à relancer.
Ce CD est une réussite en raison des œuvres, mais plus encore en raison de la symbiose parfaite des trois musiciens dont l’entente est palpable.
Danielle Anex-Cabanis
Trois musiciens talentueux et reconnus offrent une superbe illustration du génie de Mendelssohn en proposant deux trios de la maturité du compositeur de 1839 et 1846, suivis d’une composition de jeunesse, le trio en do mineur de 1822, dont l’enregistrement est une première mondiale, le violoncelle remplaçant l’alto initialement prévu par le compositeur alors âgé de 13 ans. Trois styles différents: plus simple dans sa construction, le trio de 1822 est déjà annonciateur de développements et approfondissements dans la création future du compositeur. Les trois interprètes en donnent une version pleine charme et de grâce, ce qui n’exclut pas des moments de gravité intense, tels qu’on les retrouvera plus tard dans le «Songe d’une nuit d’été» notamment.
Le trio op. 49 avait suscité l’admiration de Robert Schumann qui n’hésitait pas à le ranger aux côtés des trios de Beethoven et de Schubert. Les deux thèmes du 1e mouvement sont particulièrement brillants, avant la douceur de l’Andante con moto tranquillo et le Scherzo interprété avec une vivacité dansante pleine de charme. Le Finale est superbe et je soulignerai tout particulièrement le jeu admirable de Johann Sebastian Paetsch, le violoncelliste.
Le second trio op. 66, publié en 1846, est sans doute plus profond que le premier. Le premier mouvement comporte deux thèmes très contrastés, passant du mineur au majeur. Les musiciens excellent dans l’Andante espressivo, puis dans le Scherzo, brillant, qui permet aux musiciens de faire assaut de virtuosité. Dans le Finale, on trouve des échos de la fascination de Mendelssohn pour la musique de Jean-Sébastien Bach qu’il contribua à relancer.
Ce CD est une réussite en raison des œuvres, mais plus encore en raison de la symbiose parfaite des trois musiciens dont l’entente est palpable.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 25/04/2015 à 18:47, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.