Aashenayi
Rencontre musicale en terre ottomane
Aashenayi: rencontre musicale en terre ottomane; Canticum novum sous la directiond’Emmanuel Bardon; CD Ambronay 75’39‘’
Ce CD est une entreprise originale qui vient à point nommé: des musiciens d’origines très diverses (arméniens, turcs, kurdes, afghans, espagnols et français) constituent le groupe Canticum novum et s’attachent à faire revivre des musiques traditionnelles issues de la grande période de Soliman le Magnifique, qu’elles soient conservées oralement ou par écrit.
Le CD est le produit d’un militantisme soft contre le communautarisme et l’enfermement sur soi au profit du dialogue interculturel, couplé à la volonté de relier le passé et le présent. «Continuons à créer des passerelles entre le passé et l’avenir pour que la pratique artistique, et en particulier la musique, permette encore et toujours d’inciter au dialogue, à la découverte, à la complicité, au questionnement», tel est l’objectif annoncé par le chef.
C’est ambitieux, peut-être un peu candide, mais c’est un beau projet qui débouche sur un CD vraiment intéressant. Pour la majorité des auditeurs occidentaux, il y aura une large part de découverte des instruments, des mélodies, même si on est familier de la musique arabo-andalouse. Les cantiques d’Alphonse X le Sage sont superbes (nos 1 et 13), tout comme les airs arméniens (nos 5 et 7). La musique séfarade est sans doute plus familière à tous ceux qui apprécient la musique Klezmer dont nous a régalés à plusieurs reprises l’Artichaut Orkestra (nos 3 et 10). Le reste est en tout cas intéressant, même si je n’ai pas éprouvé la même émotion, mais c’est très subjectif. En tout état de cause, ce CD est une magnifique initiative.
Danielle Anex-Cabanis
Ce CD est une entreprise originale qui vient à point nommé: des musiciens d’origines très diverses (arméniens, turcs, kurdes, afghans, espagnols et français) constituent le groupe Canticum novum et s’attachent à faire revivre des musiques traditionnelles issues de la grande période de Soliman le Magnifique, qu’elles soient conservées oralement ou par écrit.
Le CD est le produit d’un militantisme soft contre le communautarisme et l’enfermement sur soi au profit du dialogue interculturel, couplé à la volonté de relier le passé et le présent. «Continuons à créer des passerelles entre le passé et l’avenir pour que la pratique artistique, et en particulier la musique, permette encore et toujours d’inciter au dialogue, à la découverte, à la complicité, au questionnement», tel est l’objectif annoncé par le chef.
C’est ambitieux, peut-être un peu candide, mais c’est un beau projet qui débouche sur un CD vraiment intéressant. Pour la majorité des auditeurs occidentaux, il y aura une large part de découverte des instruments, des mélodies, même si on est familier de la musique arabo-andalouse. Les cantiques d’Alphonse X le Sage sont superbes (nos 1 et 13), tout comme les airs arméniens (nos 5 et 7). La musique séfarade est sans doute plus familière à tous ceux qui apprécient la musique Klezmer dont nous a régalés à plusieurs reprises l’Artichaut Orkestra (nos 3 et 10). Le reste est en tout cas intéressant, même si je n’ai pas éprouvé la même émotion, mais c’est très subjectif. En tout état de cause, ce CD est une magnifique initiative.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 16/04/2015 à 07:37, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.