Duo Solot
Rossini : opéra à quatre mains
Rossini: opéra à quatre mains
Duo Solot
Stéphanie Salmin et Pierre Solot
CD Pavane Record
Le duo Solot, formé de Stéphanie Salmin et Pierre Solot en couple à la ville comme à la scène, présente ici divers extraits d’opéra de Gioachino Rossini transcrits pour piano à quatre mains. Pour être efficace, la lecture des ouvertures du compositeur requiert une énergie colossale et une grande précision, surtout à quatre mains. Pétillantes et mélodieuses, ces versions ont le mérite de restituer tout le génie inventif et toute la verve de celui que l’on surnommait «le cygne de Pesaro». Les touchers des pianistes dynamiques et subtils colorent bien ses partitions. Ces deux virtuoses se jouent de toutes les difficultés techniques: le discours est aisé, éloquent. D’écouter l’ouverture ainsi que divers extraits du «Barbier de Séville» dans une transcription magistrale d’Arnold Schoenberg pour s ’en convaincre. Les interprétations des ouvertures de «la pie voleuse», de «l’italienne à Alger» (transcriptions de Richard Kleinmichel) et celle de Guillaume Tell (transcription de Louis Moreau Gottschalk), tout aussi séduisantes confirment le talent des interprètes. Sur un tempo parfait, et l’exercice est périlleux, d’une belle justesse de ton et d’une remarquable homogénéité , le duo relève haut la main ce défi. L’on en oublierait presque les versions originales, l’orchestre et les voix!
Anne Grafteaux
Duo Solot
Stéphanie Salmin et Pierre Solot
CD Pavane Record
Le duo Solot, formé de Stéphanie Salmin et Pierre Solot en couple à la ville comme à la scène, présente ici divers extraits d’opéra de Gioachino Rossini transcrits pour piano à quatre mains. Pour être efficace, la lecture des ouvertures du compositeur requiert une énergie colossale et une grande précision, surtout à quatre mains. Pétillantes et mélodieuses, ces versions ont le mérite de restituer tout le génie inventif et toute la verve de celui que l’on surnommait «le cygne de Pesaro». Les touchers des pianistes dynamiques et subtils colorent bien ses partitions. Ces deux virtuoses se jouent de toutes les difficultés techniques: le discours est aisé, éloquent. D’écouter l’ouverture ainsi que divers extraits du «Barbier de Séville» dans une transcription magistrale d’Arnold Schoenberg pour s ’en convaincre. Les interprétations des ouvertures de «la pie voleuse», de «l’italienne à Alger» (transcriptions de Richard Kleinmichel) et celle de Guillaume Tell (transcription de Louis Moreau Gottschalk), tout aussi séduisantes confirment le talent des interprètes. Sur un tempo parfait, et l’exercice est périlleux, d’une belle justesse de ton et d’une remarquable homogénéité , le duo relève haut la main ce défi. L’on en oublierait presque les versions originales, l’orchestre et les voix!
Anne Grafteaux
Publié le 23/03/2015 à 07:48, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.