Halle aux grains
> 19 décembre
Percussions en folie
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photos Marco Borggreve, ONCT
Tugan Sokhiev, direction
Colin Currie, percussion
Plus de vingt ans après son premier concerto pour percussion Veni, Veni, Emmanuel, James MacMillan revient à ce genre si particulier, toujours très spectaculaire en concert.
Ce second concerto composé pour Colin Currie (le premier le fût pour Evelyn Glennie) est ce soir une première française et la troisième exécution mondiale après Utretch et Londres quelques jours avant. Il fait appel à différents instruments à percussion tels marimba, gongs, cloches, aluphone (métallophone qui combine les sons d’un vibraphone et de cloches), steel drum, crotales, etc. Le soliste fait face à un grand orchestre qui contient lui même plusieurs percussions: timbales et marimbas notamment, piano et harpe. Rythmes envoûtants, atmosphères ensoleillées se combinent sur un substrat profondément lyrique. James MacMillan qui s’inspire souvent des sonorités du gamelan javanais réussit ici une œuvre très originale.
Virevoltant d’un instrument à l’autre, Colin Currie est l’homme de la situation.
Survolté mais précis, il anime sa partie soliste d’un talent fou. L’accompagnement de Tugan Sokhiev et de son resplendissant orchestre sont à la hauteur de la prestation excellente de cet interprète. Les interactions entre le soliste et les différents percussionnistes de l’orchestre sont particulièrement remarquables. Le public ne peut leur faire qu’un triomphe.
Après l’entracte, une Passacaglia d’Anton Webern aussi diaphane qu’éthérée et une septième symphonie de Serge Prokofiev d’un élan irrésistible contribuèrent grandement à préserver cette aura de magie qu’avait fait naître l’exécution superlative de cette nouvelle œuvre.
Jean-Félix Marquette
Colin Currie, percussion
Plus de vingt ans après son premier concerto pour percussion Veni, Veni, Emmanuel, James MacMillan revient à ce genre si particulier, toujours très spectaculaire en concert.
Ce second concerto composé pour Colin Currie (le premier le fût pour Evelyn Glennie) est ce soir une première française et la troisième exécution mondiale après Utretch et Londres quelques jours avant. Il fait appel à différents instruments à percussion tels marimba, gongs, cloches, aluphone (métallophone qui combine les sons d’un vibraphone et de cloches), steel drum, crotales, etc. Le soliste fait face à un grand orchestre qui contient lui même plusieurs percussions: timbales et marimbas notamment, piano et harpe. Rythmes envoûtants, atmosphères ensoleillées se combinent sur un substrat profondément lyrique. James MacMillan qui s’inspire souvent des sonorités du gamelan javanais réussit ici une œuvre très originale.
Virevoltant d’un instrument à l’autre, Colin Currie est l’homme de la situation.
Survolté mais précis, il anime sa partie soliste d’un talent fou. L’accompagnement de Tugan Sokhiev et de son resplendissant orchestre sont à la hauteur de la prestation excellente de cet interprète. Les interactions entre le soliste et les différents percussionnistes de l’orchestre sont particulièrement remarquables. Le public ne peut leur faire qu’un triomphe.
Après l’entracte, une Passacaglia d’Anton Webern aussi diaphane qu’éthérée et une septième symphonie de Serge Prokofiev d’un élan irrésistible contribuèrent grandement à préserver cette aura de magie qu’avait fait naître l’exécution superlative de cette nouvelle œuvre.
Jean-Félix Marquette
Publié le 30/12/2014 à 18:00, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.