Romance oubliée
Dvorak, Schumann, Chopin et Liszt
Hermine Horiot, violoncelle
Ferenc Vizi, piano
CD 1001 notes 64’16’’
Les deux artistes ont choisi de présenter un programme dont le fil directeur est la nostalgie, la Sehnsucht des Allemands. Chacun des compositeurs a une sorte de plaie, interne ou externe, qui le fait rêver d’un monde qu’il n’a pas ou plus et il traduit ce sentiment douloureux chargé d’émotion par des mélodies conçues pour divers instruments, qui sont le piano et le violoncelle, ainsi la «Romance oubliée» de Liszt dans sa seconde version, qui a donné son nom au disque et la Sonate, op. 65 de Frédéric Chopin, ou pour d’autres, ainsi les trois «Romances» de Schumann initialement pensées pour hautbois et piano, ou le «Waldesruhe» de Dvorak qui l’a composé alors qu’il était aux Etats Unis, loin de sa chère Bohème. Les deux musiciens jouent en parfaite harmonie et proposent une interprétation tout en finesse des œuvres qu’ils ont choisies. Si elles sont chacune d’une essence particulière, elles ont en commun cette mélancolie qu’ils traduisent avec sensibilité, sans tomber dans la mièvrerie ou le pathos. Ce premier disque est sans conteste un succès. Les deux musiciens n’ont pas pris de risque en optant pour des compositions qui font aisément l’unanimité, car si elles sont sans grandes aspérités, leur restait à convaincre par leur jeu, c’est là chose faite et bien faite. Qu’ils nous proposent rapidement une autre initiative de même qualité!
Danielle Anex-Cabanis
Ferenc Vizi, piano
CD 1001 notes 64’16’’
Les deux artistes ont choisi de présenter un programme dont le fil directeur est la nostalgie, la Sehnsucht des Allemands. Chacun des compositeurs a une sorte de plaie, interne ou externe, qui le fait rêver d’un monde qu’il n’a pas ou plus et il traduit ce sentiment douloureux chargé d’émotion par des mélodies conçues pour divers instruments, qui sont le piano et le violoncelle, ainsi la «Romance oubliée» de Liszt dans sa seconde version, qui a donné son nom au disque et la Sonate, op. 65 de Frédéric Chopin, ou pour d’autres, ainsi les trois «Romances» de Schumann initialement pensées pour hautbois et piano, ou le «Waldesruhe» de Dvorak qui l’a composé alors qu’il était aux Etats Unis, loin de sa chère Bohème. Les deux musiciens jouent en parfaite harmonie et proposent une interprétation tout en finesse des œuvres qu’ils ont choisies. Si elles sont chacune d’une essence particulière, elles ont en commun cette mélancolie qu’ils traduisent avec sensibilité, sans tomber dans la mièvrerie ou le pathos. Ce premier disque est sans conteste un succès. Les deux musiciens n’ont pas pris de risque en optant pour des compositions qui font aisément l’unanimité, car si elles sont sans grandes aspérités, leur restait à convaincre par leur jeu, c’est là chose faite et bien faite. Qu’ils nous proposent rapidement une autre initiative de même qualité!
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 10/12/2014 à 13:24, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.