Les musiciens et la grande guerre
La naissance d’un nouveau monde
Thomas Duran, violoncelle
Nicolas Mallarte, piano
CD Editions Hortus 75’49”
Cet enregistrement présente des compositions de cinq musiciens du temps de la guerre, qu’ils y aient été directement impliqués ou non. Claude Debussy pensait que la musique ne changerait pas du fait de la guerre. Il avait peut-être techniquement raison, mais les évènements ont marqué les hommes qui traduisent dans leurs œuvres l’horreur, la souffrance et parfois de manière fugace leur espoir dans une fin proche de ce mode des règlements. Un Tchèque, Erwin Schulhoff avec sa sonate op. 17, l’Anglais Frank Bridge et le Français Jacques de la Presle ont survécu au conflit, tandis que l’Espagnol Granados est mort quand le vaisseau qui le ramenait en Europe a été coulé par les Allemands en 1916 et le Français Jacques Boulnois périt en 1918.
Toutes ces compositions sont tiraillées entre la tradition et la modernité, le désespoir et l’espoir, ce qui leur donne une grande force que les deux interprètes font ressortir avec une sensibilité remarquable. Certes il s’agit d’un CD de circonstances, ces oubliés vont-ils durablement revenir sur la scène, pas sûr. En tout état de cause, ce CD offre un beau moment et sont un des temps fort de cette collection.
Danielle Anex-Cabanis
Nicolas Mallarte, piano
CD Editions Hortus 75’49”
Cet enregistrement présente des compositions de cinq musiciens du temps de la guerre, qu’ils y aient été directement impliqués ou non. Claude Debussy pensait que la musique ne changerait pas du fait de la guerre. Il avait peut-être techniquement raison, mais les évènements ont marqué les hommes qui traduisent dans leurs œuvres l’horreur, la souffrance et parfois de manière fugace leur espoir dans une fin proche de ce mode des règlements. Un Tchèque, Erwin Schulhoff avec sa sonate op. 17, l’Anglais Frank Bridge et le Français Jacques de la Presle ont survécu au conflit, tandis que l’Espagnol Granados est mort quand le vaisseau qui le ramenait en Europe a été coulé par les Allemands en 1916 et le Français Jacques Boulnois périt en 1918.
Toutes ces compositions sont tiraillées entre la tradition et la modernité, le désespoir et l’espoir, ce qui leur donne une grande force que les deux interprètes font ressortir avec une sensibilité remarquable. Certes il s’agit d’un CD de circonstances, ces oubliés vont-ils durablement revenir sur la scène, pas sûr. En tout état de cause, ce CD offre un beau moment et sont un des temps fort de cette collection.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 01/12/2014 à 20:28, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.