Halle aux grains
> 31 octobre
Fééries nocturnes
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photos : Clément Debeir, Patrice Nin
Pierre Bleuse, direction
Marianne Crebassa, mezzo-soprano
Chœur du Capitole
Josep Pons souffrant, c’est Pierre Bleuse qui, au pied levé, devait assurer la direction de ce concert qui se révèla, somme toute, fort satisfaisant.
Nocturnes de Claude Debussy, triptyque symphonique dont les mouvements se nomment respectivement Nuages, Fêtes et Sirènes (ce dernier faisant appel à un chœur de femmes), sont autant d’évocations colorées et poétiques, quasi picturales de différents visages de la Nuit. Pierre Bleuse grâce à une maîtrise technique accomplie en offre une vision aboutie alliant souplesse et beauté plastique, d’autant que le Chœur du Capitole le soutient grandement dans cette optique.
Shéhérazade de Maurice Ravel, trois poèmes pour chant et orchestre sur des textes de Tristan Klingsor, bénéficient de la voix mercurielle de Marianne Crebassa, même si cette dernière possède plus l’art de les bien chanter que de les bien dire. L’accompagnement de Pierre Bleuse y est magnifiquement expressif.
Enfin, Le songe d’une nuit d’été de Félix Mendelssohn qui associe ce soir l’ouverture et des extraits de la musique de scène apparait ici nimbé d’un lumineux halo aussi léger que transparent qui dessine admirablement les différents tableaux féériques de cette fresque poètique. Chœur et solistes (les sopranos Julia Wischniewski et Anne Magouët) participent avec brio à cette aventure romantique qui a tout pour envoûter l’auditoire qui ne demande qu’à succomber à tous ces enchantements.
Jean-Félix Marquette
Marianne Crebassa, mezzo-soprano
Chœur du Capitole
Josep Pons souffrant, c’est Pierre Bleuse qui, au pied levé, devait assurer la direction de ce concert qui se révèla, somme toute, fort satisfaisant.
Nocturnes de Claude Debussy, triptyque symphonique dont les mouvements se nomment respectivement Nuages, Fêtes et Sirènes (ce dernier faisant appel à un chœur de femmes), sont autant d’évocations colorées et poétiques, quasi picturales de différents visages de la Nuit. Pierre Bleuse grâce à une maîtrise technique accomplie en offre une vision aboutie alliant souplesse et beauté plastique, d’autant que le Chœur du Capitole le soutient grandement dans cette optique.
Shéhérazade de Maurice Ravel, trois poèmes pour chant et orchestre sur des textes de Tristan Klingsor, bénéficient de la voix mercurielle de Marianne Crebassa, même si cette dernière possède plus l’art de les bien chanter que de les bien dire. L’accompagnement de Pierre Bleuse y est magnifiquement expressif.
Enfin, Le songe d’une nuit d’été de Félix Mendelssohn qui associe ce soir l’ouverture et des extraits de la musique de scène apparait ici nimbé d’un lumineux halo aussi léger que transparent qui dessine admirablement les différents tableaux féériques de cette fresque poètique. Chœur et solistes (les sopranos Julia Wischniewski et Anne Magouët) participent avec brio à cette aventure romantique qui a tout pour envoûter l’auditoire qui ne demande qu’à succomber à tous ces enchantements.
Jean-Félix Marquette
Publié le 05/11/2014 à 19:36, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.