Temple du Salin
> 27 septembre
Zacchary Pourtzeladze et Anne Marty
Le duo Pourtzeladze au violon et Marty au piano a donné un récital au programme très éclectique, présenté avec beaucoup de finesse par Anne devant le public réuni au temple du Salin pour les écouter. La première partie est dédiée au thème de l’amour et débute par le premier mouvement de la sonate KV 305 de Mozart et est évoqué cet épisode de Wolfgang trouvé en train de danser avec Constance et expliquant que c’était pour lutter contre le froid. Elle est suivie par le Rondo Allegro de la sonate pour violon et piano op. 12 n°1 de Beethoven avant de passer à trois petites pièces de Fritz Kreisler, Le caprice viennois, suivi du Tambourin chinois puis de la Marche miniature viennoise. Ensuite, c’est l’Alt Wien de Leopold Godowsky et pour clore la première partie les deux premières Danses hongroises de Brahms dans l’arrangement pour piano de Kreisler.
Les deux artistes ont un jeu en réelle harmonie, ils constituent un vrai duo qui se comprend parfaitement et ils sont alternativement émouvants, drôles et toujours sensibles. Anne Marty a un jeu extrêmement subtil, cherchant manifestement a toujours mettre en valeur son partenaire, ce qui n’empêche pas qu’on a mille occasions d’apprécier ses qualités. Le violoniste se révèle doué dans des genres très différents, à nos yeux particulièrement à l’aise dans la musique de Kreisler et de Brahms.
La seconde partie du concert est dédiée au thème de la danse. Ce sont successivement de Kreisler encore le Plaisir d’amour, le célèbre Chagrin d’amour, la jolie Rose-Marie, puis Syncopes. Les notes roulent et chantent sous les doigts d’Anne, le violon s’envole et les mélodies se suivent douces et tendres, exprimant la joie et la peine. Suit la Valse plus que lente de Claude Debussy, toute en subtilité. Avant de passer Au Banjo et Fiddle (crincrins) de William Knoll, puis la Jalousie, tango tzigane, de Jacob Gade et enfin Café 1939 d’Astor Piazzolla. On cabriole dans le temps et les deux artistes montrent des facettes très variées de leur art. Ils nous régalent encore de quelques bis, la 6e danse de Brahms, une cavalcade islandaise, un morceau de jazz et enfin un extrait de la musique des Temps modernes. On n’aurait aimé que cela continue toute la nuit…
Il faut souhaiter que la carrière du violoniste géorgien redémarre, son temps de purgatoire n’a que trop duré.
Danielle Anex-Cabanis
Les deux artistes ont un jeu en réelle harmonie, ils constituent un vrai duo qui se comprend parfaitement et ils sont alternativement émouvants, drôles et toujours sensibles. Anne Marty a un jeu extrêmement subtil, cherchant manifestement a toujours mettre en valeur son partenaire, ce qui n’empêche pas qu’on a mille occasions d’apprécier ses qualités. Le violoniste se révèle doué dans des genres très différents, à nos yeux particulièrement à l’aise dans la musique de Kreisler et de Brahms.
La seconde partie du concert est dédiée au thème de la danse. Ce sont successivement de Kreisler encore le Plaisir d’amour, le célèbre Chagrin d’amour, la jolie Rose-Marie, puis Syncopes. Les notes roulent et chantent sous les doigts d’Anne, le violon s’envole et les mélodies se suivent douces et tendres, exprimant la joie et la peine. Suit la Valse plus que lente de Claude Debussy, toute en subtilité. Avant de passer Au Banjo et Fiddle (crincrins) de William Knoll, puis la Jalousie, tango tzigane, de Jacob Gade et enfin Café 1939 d’Astor Piazzolla. On cabriole dans le temps et les deux artistes montrent des facettes très variées de leur art. Ils nous régalent encore de quelques bis, la 6e danse de Brahms, une cavalcade islandaise, un morceau de jazz et enfin un extrait de la musique des Temps modernes. On n’aurait aimé que cela continue toute la nuit…
Il faut souhaiter que la carrière du violoniste géorgien redémarre, son temps de purgatoire n’a que trop duré.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 14/10/2014 à 07:38, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.