Récital privé
> 8 février
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Nadia Yermani
Nadia Yermani. Photo Dépêche du Midi, Serge Boulbès.
Nadia Yermani, soprano dramatique
Formée au chant en France (1e prix du conservatoire de Toulouse) et en Allemagne où elle a travaillé à la Wiener Musikhochschule dans la classe de Pr Helena Lazarska et auprès de Sophie Raynaud, chef de chant de l’Opéra de Vienne, Nadia Yermani se produit dans la région depuis quelques années; ainsi en 2010, elle était la Grande Duchesse de Geroldstein d’Offenbach au Théâtre de Castres. Elle chantait aussi pour les 30 ans d’UtMiSol en soliste dans Paulus de Mendelssohn.
Nadia a proposé un programme destiné à illustrer les différentes facettes de son talent, ainsi deux des derniers Lieder de Strauss, la déclaration de Siegelinde de Wagner, avant de passer à Puccini, avec entre autres le grand air de Tosca. En bis, elle nous offre la mort d’Isolde.
Avec une diction exceptionnelle en allemand, elle propose une interprétation très dense de Strauss et Wagner, avec une intensité dramatique tout à fait remarquable. On la sent à l’aise, donnant le meilleur de sa voix pour faire partager aux auditeurs une émotion qu’elle exprime très bien. On l’imagine aisément dans les grands Requiem, qu’il s’agisse de Mozart ou de Brahms.
En revanche, sa voix me semble moins adaptée au répertoire italien, elle y manque quelque peu de rondeur, mais c’est une observation tout à fait subjective. On gagnerait à l’entendre plus souvent, que les organisateurs de concerts et récitals ne se privent pas, ne nous prive pas de cette belle voix.
Danielle Anex-Cabanis
Formée au chant en France (1e prix du conservatoire de Toulouse) et en Allemagne où elle a travaillé à la Wiener Musikhochschule dans la classe de Pr Helena Lazarska et auprès de Sophie Raynaud, chef de chant de l’Opéra de Vienne, Nadia Yermani se produit dans la région depuis quelques années; ainsi en 2010, elle était la Grande Duchesse de Geroldstein d’Offenbach au Théâtre de Castres. Elle chantait aussi pour les 30 ans d’UtMiSol en soliste dans Paulus de Mendelssohn.
Nadia a proposé un programme destiné à illustrer les différentes facettes de son talent, ainsi deux des derniers Lieder de Strauss, la déclaration de Siegelinde de Wagner, avant de passer à Puccini, avec entre autres le grand air de Tosca. En bis, elle nous offre la mort d’Isolde.
Avec une diction exceptionnelle en allemand, elle propose une interprétation très dense de Strauss et Wagner, avec une intensité dramatique tout à fait remarquable. On la sent à l’aise, donnant le meilleur de sa voix pour faire partager aux auditeurs une émotion qu’elle exprime très bien. On l’imagine aisément dans les grands Requiem, qu’il s’agisse de Mozart ou de Brahms.
En revanche, sa voix me semble moins adaptée au répertoire italien, elle y manque quelque peu de rondeur, mais c’est une observation tout à fait subjective. On gagnerait à l’entendre plus souvent, que les organisateurs de concerts et récitals ne se privent pas, ne nous prive pas de cette belle voix.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 17/04/2014 à 13:45, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.