Halle aux grains
> 24 mars
Mitraille & french cancan
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photo Jérôme Pernoo : Guy Vivien - Photo Marc Minkowski : Marco Borggreve / naïve
Jérôme Pernoo, violoncelle
Marc Minkowski, direction
Jérôme Pernoo et Marc Minkowski dirigeant ses Musiciens du Louvre avaient exhumé et enregistré chez Deutsche Grammophon en 2006 la version originale du Concerto Militaire pour violoncelle et orchestre de Jacques Offenbach. Ce soir, ils se retrouvent avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse pour en donner une version de feu.
Cette œuvre, longtemps négligée ou donnée dans une version expurgée due à Jean-Max Clément, se révèle de tout premier ordre. Trés descriptive, évoquant champ de bataille, bivouac, procession funêbre et chant de triomphe dans une atmosphère un brin parodique fleurant bon les folles nuits parisiennes chères à son auteur (le French Cancan n’est jamais loin!), virtuose et savamment écrite, elle trouve en Jérôme Pernoo son interprète d’élection. Plus qu’accompagnateur, Marc Minkowski en est le vrai chef de parade et obtient de son orchestre d’un soir et l’animation et le brio pour la faire briller de mille éclats.
Sans s’attarder sur la musique de scène de Shylock de Gabriel Fauré au mieux anecdotique, la troisième symphonie de Félix Mendelssohn dite écossaise prend ici des couleurs fauves magnifiées par la légéreté du mouvement et la clarté de l’architecture qu’y impriment ce chef charismatique et par la souplesse des cordes (premiers et seconds violons se répondent de part et d’autre du chef d’orchestre) qui sont rien moins que naturellement espiègles.
Ce tourbillon de lumière automnale est bien à l’image de ce concert: magique!
Jean-Félix Marquette
Marc Minkowski, direction
Jérôme Pernoo et Marc Minkowski dirigeant ses Musiciens du Louvre avaient exhumé et enregistré chez Deutsche Grammophon en 2006 la version originale du Concerto Militaire pour violoncelle et orchestre de Jacques Offenbach. Ce soir, ils se retrouvent avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse pour en donner une version de feu.
Cette œuvre, longtemps négligée ou donnée dans une version expurgée due à Jean-Max Clément, se révèle de tout premier ordre. Trés descriptive, évoquant champ de bataille, bivouac, procession funêbre et chant de triomphe dans une atmosphère un brin parodique fleurant bon les folles nuits parisiennes chères à son auteur (le French Cancan n’est jamais loin!), virtuose et savamment écrite, elle trouve en Jérôme Pernoo son interprète d’élection. Plus qu’accompagnateur, Marc Minkowski en est le vrai chef de parade et obtient de son orchestre d’un soir et l’animation et le brio pour la faire briller de mille éclats.
Sans s’attarder sur la musique de scène de Shylock de Gabriel Fauré au mieux anecdotique, la troisième symphonie de Félix Mendelssohn dite écossaise prend ici des couleurs fauves magnifiées par la légéreté du mouvement et la clarté de l’architecture qu’y impriment ce chef charismatique et par la souplesse des cordes (premiers et seconds violons se répondent de part et d’autre du chef d’orchestre) qui sont rien moins que naturellement espiègles.
Ce tourbillon de lumière automnale est bien à l’image de ce concert: magique!
Jean-Félix Marquette
Publié le 01/04/2011 à 10:51, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.