Earth Requiem
Guan Xia
Yao Hong, soprano. Liu Shan, mezzo-soprano. Jin Yongzhe, tenor.
Sun Li, baryton. Shen Fanxiu, orgue. He Wangjin, flûte qiang
Chœur et Orchestre symphonique national de Chine.
Michel Plasson, direction
Le compositeur chinois Guan Xia a composé son Earth Requiem pour commémorer le dramatique tremblement de terre survenu dans la province chinoise du Sichuan en 2008. Cette œuvre en quatre mouvements pour solistes, chœur et orchestre symphonique se veut autant un hymne à la vie et à la nature qu’une déploration consolatrice s’inscrivant dans la tradition occidentale des requiem laïcs.
Le premier mouvement Contemplation des étoiles pour chœur et orchestre est une sombre méditation plus statique que recueillie, le deuxième Vent céleste et Feu terrestre sous-titrée Trilogie sur une mélodie fixe abrite une agitation un peu vaine.
Le troisième L’amour infini devient une prière larmoyante frisant parfois le ridicule. Enfin le dernier Les ailes des anges fait entendre le doux son de la flûte qiang en bambou qui se lance dans une mélodie entêtante se résolvant bientôt malheureusement dans les boursouflures naissant de l’orgue et de l’orchestre.
Michel Plasson, directeur musical de l’Orchestre symphonique national de Chine, met tout son talent et sa conviction pour diriger ce premier requiem chinois. Son orchestre et ses solistes sont parfaits, dommage que cette musique étirée sur plus d’une heure soit si anodine.
Jean-Félix Marquette
1 CD Virgin-Classics
Sun Li, baryton. Shen Fanxiu, orgue. He Wangjin, flûte qiang
Chœur et Orchestre symphonique national de Chine.
Michel Plasson, direction
Le compositeur chinois Guan Xia a composé son Earth Requiem pour commémorer le dramatique tremblement de terre survenu dans la province chinoise du Sichuan en 2008. Cette œuvre en quatre mouvements pour solistes, chœur et orchestre symphonique se veut autant un hymne à la vie et à la nature qu’une déploration consolatrice s’inscrivant dans la tradition occidentale des requiem laïcs.
Le premier mouvement Contemplation des étoiles pour chœur et orchestre est une sombre méditation plus statique que recueillie, le deuxième Vent céleste et Feu terrestre sous-titrée Trilogie sur une mélodie fixe abrite une agitation un peu vaine.
Le troisième L’amour infini devient une prière larmoyante frisant parfois le ridicule. Enfin le dernier Les ailes des anges fait entendre le doux son de la flûte qiang en bambou qui se lance dans une mélodie entêtante se résolvant bientôt malheureusement dans les boursouflures naissant de l’orgue et de l’orchestre.
Michel Plasson, directeur musical de l’Orchestre symphonique national de Chine, met tout son talent et sa conviction pour diriger ce premier requiem chinois. Son orchestre et ses solistes sont parfaits, dommage que cette musique étirée sur plus d’une heure soit si anodine.
Jean-Félix Marquette
1 CD Virgin-Classics
Publié le 12/11/2013 à 09:46, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.