Christus, poème symphonique pour piano
Franz Liszt
Nicolas Horvath
Composé par Liszt devenu abbé, Christus est au départ un oratorio en 14 mouvements pour choeur, orgue et orchestre qui s’attache à dépeindre la vie du Christ. Liszt en composa une version vocale dans laquelle la partie orchestrale est transcrite pour piano.
Nicolas Horvath propose ici les huit des mouvements exécutables sans chanteurs dont trois sont inédits parce que cela constitue un ensemble cohérent avec une véritable progression dramatique. De la prophétie d’Isaïe, on passe à la très douce pastorale de l’évangile de Luc, suivie de l’adoration des rois mages selon l’évangile de Mathieu. C’est ensuite la fondation de l’Eglise d’après les évangiles de Mathieu et de Jean, puis le miracle de Jésus apaisant les flots. L’angoisse de Jésus précède la victoire sur la mort et la résurrection. Dans la version oratorio, l’hymne de Pâques ne repose pas sur les évangiles, mais sur un poème de Jean Tisserand qui remonte à 1492.
Nicolas Horvath, dont on connaît l’engagement pour la musique contemporaine dans laquelle il excelle, monte ici une nouvelle dimension de son talent par un jeu d’une grande richesse. Il alterne douceur et subtilité avec des effets sonores plus amples exigeant une maîtrise technique exceptionnelle, car l’œuvre est complexe, tant Liszt l’a chargée d’un message profond, une sorte de synthèse de tout ce qui est essentiel pour lui, dans cette fin de vie où il se sent de plus en plus seul. Deux de ses enfants, Daniel et Blandine sont morts, Cosima n’a pas de bonnes relations avec lui et sa musique est moins bien reçue. Peut-être même que, même si six chants sont absents, ce condensé a une profondeur plus grande, parce la musique est plus épurée. C’est en tout cas un très bel enregistrement
Danielle Anex-Cabanis
1 CD Hortus, 70’15’’
Composé par Liszt devenu abbé, Christus est au départ un oratorio en 14 mouvements pour choeur, orgue et orchestre qui s’attache à dépeindre la vie du Christ. Liszt en composa une version vocale dans laquelle la partie orchestrale est transcrite pour piano.
Nicolas Horvath propose ici les huit des mouvements exécutables sans chanteurs dont trois sont inédits parce que cela constitue un ensemble cohérent avec une véritable progression dramatique. De la prophétie d’Isaïe, on passe à la très douce pastorale de l’évangile de Luc, suivie de l’adoration des rois mages selon l’évangile de Mathieu. C’est ensuite la fondation de l’Eglise d’après les évangiles de Mathieu et de Jean, puis le miracle de Jésus apaisant les flots. L’angoisse de Jésus précède la victoire sur la mort et la résurrection. Dans la version oratorio, l’hymne de Pâques ne repose pas sur les évangiles, mais sur un poème de Jean Tisserand qui remonte à 1492.
Nicolas Horvath, dont on connaît l’engagement pour la musique contemporaine dans laquelle il excelle, monte ici une nouvelle dimension de son talent par un jeu d’une grande richesse. Il alterne douceur et subtilité avec des effets sonores plus amples exigeant une maîtrise technique exceptionnelle, car l’œuvre est complexe, tant Liszt l’a chargée d’un message profond, une sorte de synthèse de tout ce qui est essentiel pour lui, dans cette fin de vie où il se sent de plus en plus seul. Deux de ses enfants, Daniel et Blandine sont morts, Cosima n’a pas de bonnes relations avec lui et sa musique est moins bien reçue. Peut-être même que, même si six chants sont absents, ce condensé a une profondeur plus grande, parce la musique est plus épurée. C’est en tout cas un très bel enregistrement
Danielle Anex-Cabanis
1 CD Hortus, 70’15’’
Publié le 25/03/2013 à 11:53, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.