Théâtre du Capitole
> 20 mars
Un Barbier pétillant
Photos Patrice Nin
La production du Barbier présentée au Capitole est placée sous le signe de la jeunesse et du dynamisme. Nous voilà donc confrontés à une lecture qui ne nous laisse à aucun moment en repos. Stefano Vizioli signe une mise en scène bouillonnante avec de très bons moments comme ce premier air d’Almaviva chanté sur un théâtre de foire organisé par ses sbires ou encore cette calomnie qui se multiplie sans fin. Les costumes sont soignés et l’ensemble drôle, un brin facétieux. Magistrale bibliothèque de Bartolo qui donne le vertige, un vertige tout rossinien sommes toute comme les girouettes musicales qui concluent le premier acte.
La distribution est jeune sans manquer de qualités. La Rosine de Maité Beaumont se révèle davantage dans le second acte avec une leçon de musique de bonne facture. Le comte de Dmitry Korchak fait preuve d’abattage même si sa voix manque parfois un peu d’assurance. Le Basilio de Giovanni Furlanetto et le Bartolo d’Alessandro Corbelli composent un duo convaincant et drôle à souhait. Giorgio Caoduro campe un Figaro pétillant donnant avec brio la réplique au comte très jeune premier de D. Korchak.
Gianluigi Gelmetti dirige les troupes capitoliennes avec une efficacité parfois dénuée de passion.
Marc Laborde
La distribution est jeune sans manquer de qualités. La Rosine de Maité Beaumont se révèle davantage dans le second acte avec une leçon de musique de bonne facture. Le comte de Dmitry Korchak fait preuve d’abattage même si sa voix manque parfois un peu d’assurance. Le Basilio de Giovanni Furlanetto et le Bartolo d’Alessandro Corbelli composent un duo convaincant et drôle à souhait. Giorgio Caoduro campe un Figaro pétillant donnant avec brio la réplique au comte très jeune premier de D. Korchak.
Gianluigi Gelmetti dirige les troupes capitoliennes avec une efficacité parfois dénuée de passion.
Marc Laborde
Publié le 21/03/2011 à 09:39, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.