Messe en ré, Te Deum
Jean GILLES
Messe en ré , 44’31’’
Te Deum, 31’32’’
Orchestre les Passions et Chœur de chambre les éléments, dirrection Jean-Marc Andrieu
Par ce CD, Jean-Marc Andrieu achève l’enregistrement des œuvres majeures de Jean Gilles. Il a mis tout son talent de chercheur dans la restitution des partitions. La messe en ré appartient au genre limité des messes symphoniques, quand les compositeurs réservaient les partitions orchestrées aux grands motets. On peut trouver dans la messe des préfigurations du Requiem. L’interprétation proposée ici est très subtile, choristes et instrumentistes sont à tour de rôle solistes et membres d’un ensemble dans une quête de perfection absolue. Abandonnant la prononciation romaine, les chanteurs ont une expression très contrôlée, qui peut étonner, mais finit par convaincre. Soulignons le moment sublime du trio de basses dans le Et unam sanctam catholicam… ou encore le très tendre Agnus Dei, écartelé entre douceur et solennité apparente.
Le Te Deum a été composé à Toulouse pour célébrer la paix de Ryswick, c’est une commande du roi satisfaite très rapidement. On trouve des convergences avec les œuvres de Charpentier mais dans le sens de la solennité et de la grandeur que les circonstances imposaient. L’interprétation proposée est très belle et l’auditeur qui a eu la chance d’assister au concert des mêmes interprètes sur le même programme retrouve sans peine ou presque la magie du direct.
Danielle Anex-Cabanis
CD Ligia distribué par harmonia Mundi
Te Deum, 31’32’’
Orchestre les Passions et Chœur de chambre les éléments, dirrection Jean-Marc Andrieu
Par ce CD, Jean-Marc Andrieu achève l’enregistrement des œuvres majeures de Jean Gilles. Il a mis tout son talent de chercheur dans la restitution des partitions. La messe en ré appartient au genre limité des messes symphoniques, quand les compositeurs réservaient les partitions orchestrées aux grands motets. On peut trouver dans la messe des préfigurations du Requiem. L’interprétation proposée ici est très subtile, choristes et instrumentistes sont à tour de rôle solistes et membres d’un ensemble dans une quête de perfection absolue. Abandonnant la prononciation romaine, les chanteurs ont une expression très contrôlée, qui peut étonner, mais finit par convaincre. Soulignons le moment sublime du trio de basses dans le Et unam sanctam catholicam… ou encore le très tendre Agnus Dei, écartelé entre douceur et solennité apparente.
Le Te Deum a été composé à Toulouse pour célébrer la paix de Ryswick, c’est une commande du roi satisfaite très rapidement. On trouve des convergences avec les œuvres de Charpentier mais dans le sens de la solennité et de la grandeur que les circonstances imposaient. L’interprétation proposée est très belle et l’auditeur qui a eu la chance d’assister au concert des mêmes interprètes sur le même programme retrouve sans peine ou presque la magie du direct.
Danielle Anex-Cabanis
CD Ligia distribué par harmonia Mundi
Publié le 05/10/2012 à 09:03, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.
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