Carmen
Bizet
Kozena, Kaufmann, Kühmeier, Smoriginas, Rattle
Berliner Philharmoniker
Il est des enregistrements quasi parfaits mais dans lesquels la magie est totalement absente. Cette nouvelle version de Carmen en fait partie. Distribution au sommet, avec un Jonas Kaufmann superlatif, orchestre magistral, chef emblématique, mais voilà rien ne se passe ou presque!
La Carmen de Magdalena Kozena est tout à fait standard et manque cruellement d’épaisseur. Les duos Carmen-José sont dominés par un Kaufmann au sommet de son art. Certes la violence de la fin de l’acte II n’arrive pas à compenser les autres pages. Kaufmann est lui un grandiose José dans le final de l’acte III. Genia Kühmeier incarne une Micaëla de bonne et solide facture, son duo à l’acte I relève bien du grand opéra comme son air du III. Kostas Smoriginas est un Toréador pâle à la vocalité terne.
Certes, l’orchestre est ici dirigé de main de maître par Sir Simon Rattle: fiévreux, sensuel, brillant, dynamique, fougueux. Mais cela ne suffit pas à sauver l’entreprise qui ne manque pourtant pas de qualités.
Il faut aussi mentionner la maquette «douteuse» du coffret qui frise l’espagnolade et l’absence cruelle du livret, une erreur.
Marc Laborde
Coffret de 2 CD EMI Classics
Berliner Philharmoniker
Il est des enregistrements quasi parfaits mais dans lesquels la magie est totalement absente. Cette nouvelle version de Carmen en fait partie. Distribution au sommet, avec un Jonas Kaufmann superlatif, orchestre magistral, chef emblématique, mais voilà rien ne se passe ou presque!
La Carmen de Magdalena Kozena est tout à fait standard et manque cruellement d’épaisseur. Les duos Carmen-José sont dominés par un Kaufmann au sommet de son art. Certes la violence de la fin de l’acte II n’arrive pas à compenser les autres pages. Kaufmann est lui un grandiose José dans le final de l’acte III. Genia Kühmeier incarne une Micaëla de bonne et solide facture, son duo à l’acte I relève bien du grand opéra comme son air du III. Kostas Smoriginas est un Toréador pâle à la vocalité terne.
Certes, l’orchestre est ici dirigé de main de maître par Sir Simon Rattle: fiévreux, sensuel, brillant, dynamique, fougueux. Mais cela ne suffit pas à sauver l’entreprise qui ne manque pourtant pas de qualités.
Il faut aussi mentionner la maquette «douteuse» du coffret qui frise l’espagnolade et l’absence cruelle du livret, une erreur.
Marc Laborde
Coffret de 2 CD EMI Classics
Publié le 24/09/2012 à 08:52, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.