Grand Sextetto
Anton Eberl
Trio Van Hengel
Anton Eberl n’a probablement jamais été l’élève de Mozart comme le veut la tradition, mais plus sûrement un ami, voire un disciple. Compositeur de cour, il reste avant tout un musicien de salon chic, sorte d’artiste dandy. Sa musique est très distinguée, il est vrai même un rien aristocratique.
Les trois œuvres gravées ici par l’excellent Trio Van Hengel le démontrent clairement.
Le Trio opus 8 est écrit dans un style galant, véritable dialogue mondain. Cette conversation est ici parfaitement rendue, notamment dans le final d’esprit très mozartien. Le Potpourri en trio opus 44 est une page peut-être moins inspirée, même s’il s’agit d’une partition de circonstance très virtuose.
Le Grand Sextetto opus 47 est une partition aux dimensions plus imposantes. L’introduction est placée sous le signe d’une certaine majesté. Des phrases de cor magnifiques viennent enrichir cette musique festive, réjouissante qui se conclut néanmoins de façon évanescente, comme si tout n’était qu’illusion.
La musique d’Eberl trouve ici des interprètes d’élection qui restituent parfaitement les ambiances et l’esprit du Siècle des Lumières finissant.
Marc Laborde
1 CD Ramée
Anton Eberl n’a probablement jamais été l’élève de Mozart comme le veut la tradition, mais plus sûrement un ami, voire un disciple. Compositeur de cour, il reste avant tout un musicien de salon chic, sorte d’artiste dandy. Sa musique est très distinguée, il est vrai même un rien aristocratique.
Les trois œuvres gravées ici par l’excellent Trio Van Hengel le démontrent clairement.
Le Trio opus 8 est écrit dans un style galant, véritable dialogue mondain. Cette conversation est ici parfaitement rendue, notamment dans le final d’esprit très mozartien. Le Potpourri en trio opus 44 est une page peut-être moins inspirée, même s’il s’agit d’une partition de circonstance très virtuose.
Le Grand Sextetto opus 47 est une partition aux dimensions plus imposantes. L’introduction est placée sous le signe d’une certaine majesté. Des phrases de cor magnifiques viennent enrichir cette musique festive, réjouissante qui se conclut néanmoins de façon évanescente, comme si tout n’était qu’illusion.
La musique d’Eberl trouve ici des interprètes d’élection qui restituent parfaitement les ambiances et l’esprit du Siècle des Lumières finissant.
Marc Laborde
1 CD Ramée
Publié le 27/01/2012 à 08:45, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.