Guillaume Tell
Rossini
Finley - Lemieux - Xanthoudakis - Byström - Osborn
Chœur et Orchestre de l’Académie Sainte Cécile de Rome
Direction Antonio Pappano
Donner un enregistrement du monumental Guillaume Tell de Rossini est déjà en soi un évènement. L’œuvre aux dimensions de grand opéra historique à la française est assortie d’un livret pour le moins insipide dont le texte est souvent indigent. Reste une œuvre où les chœurs tiennent une place prépondérante, ils sont ici remarquables, et qui comporte des ensembles somptueux. Le final imposant de l’acte III est superbement interprété tout comme la scène 2 de l’acte IV.
Si l’orchestre et les chœurs adoptent un style parfait, notamment dans le Pas des Soldats du troisième acte, ce n’est pas le cas de l’ensemble de la distribution. Carlo Cigni-Gesler témoigne d’une diction hésitante. John Osborn est un Arnold convaincant, même s’il manque par moment de vaillance, tant il est vrai que le rôle est écrasant. Malin Byström est une Mathilde impériale, au phrasé rigoureux. Gerald Finley donne au rôle titre épaisseur et conviction.
La prise de son imparfaite et un livret peu soigné n’ajoutent pas à la réussite de l’entreprise.
Reste le témoignage d’une version live courageuse d’un ouvrage digne d’intérêt.
Marc Laborde
Coffret de 3 CD EMI classics
Chœur et Orchestre de l’Académie Sainte Cécile de Rome
Direction Antonio Pappano
Donner un enregistrement du monumental Guillaume Tell de Rossini est déjà en soi un évènement. L’œuvre aux dimensions de grand opéra historique à la française est assortie d’un livret pour le moins insipide dont le texte est souvent indigent. Reste une œuvre où les chœurs tiennent une place prépondérante, ils sont ici remarquables, et qui comporte des ensembles somptueux. Le final imposant de l’acte III est superbement interprété tout comme la scène 2 de l’acte IV.
Si l’orchestre et les chœurs adoptent un style parfait, notamment dans le Pas des Soldats du troisième acte, ce n’est pas le cas de l’ensemble de la distribution. Carlo Cigni-Gesler témoigne d’une diction hésitante. John Osborn est un Arnold convaincant, même s’il manque par moment de vaillance, tant il est vrai que le rôle est écrasant. Malin Byström est une Mathilde impériale, au phrasé rigoureux. Gerald Finley donne au rôle titre épaisseur et conviction.
La prise de son imparfaite et un livret peu soigné n’ajoutent pas à la réussite de l’entreprise.
Reste le témoignage d’une version live courageuse d’un ouvrage digne d’intérêt.
Marc Laborde
Coffret de 3 CD EMI classics
Publié le 16/11/2011 à 16:41, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.