Orchestra dell' Accademia Nazionale di Santa Cecilia, Roma
Direction Antonio Pappano
Anatoly Lyadov, Le lac enchanté
Serge Rachmaninoff, Symphonie n°2 en mi mineur opus 27
A la tête de l’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, Antonio Pappano dirige la symphonie n°2 en mi mineur opus 27 de Serge Rachmaninoff avec en prélude Le lac enchanté d’Anatoly Lyadov: un beau programme mené de main de maître.
Le lac enchanté est un pur moment de lyrisme où le traitement de l’orchestre souligne toute la subtilité de l’oeuvre. Dans la 2è symphonie de Rachmaninoff, oeuvre fleuve durant près d’une heure, le chef travaille magistralement la pâte orchestrale. Après un premier mouvement dont le discours est grave mais jamais ennuyeux, le suivant mêle lyrisme et vitalité. Le troisième s’avère d’une beauté absolue. Palette sonore multicolore, musicalité et homogénéité de l’orchestre, tissu polyphonique dense mais lumineux, phrasés parfaits et précision rythmique des instrumentistes (les contrebasses ponctuent bien le discours): tout concourt à la magie de cette version. Le dernier mouvement révèle la virtuosité de l’orchestre jusqu’aux cuivres.
Une interprétation à la hauteur de l’oeuvre.
Anne Grafteaux-Géli
1 CD Emi Classics
Serge Rachmaninoff, Symphonie n°2 en mi mineur opus 27
A la tête de l’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, Antonio Pappano dirige la symphonie n°2 en mi mineur opus 27 de Serge Rachmaninoff avec en prélude Le lac enchanté d’Anatoly Lyadov: un beau programme mené de main de maître.
Le lac enchanté est un pur moment de lyrisme où le traitement de l’orchestre souligne toute la subtilité de l’oeuvre. Dans la 2è symphonie de Rachmaninoff, oeuvre fleuve durant près d’une heure, le chef travaille magistralement la pâte orchestrale. Après un premier mouvement dont le discours est grave mais jamais ennuyeux, le suivant mêle lyrisme et vitalité. Le troisième s’avère d’une beauté absolue. Palette sonore multicolore, musicalité et homogénéité de l’orchestre, tissu polyphonique dense mais lumineux, phrasés parfaits et précision rythmique des instrumentistes (les contrebasses ponctuent bien le discours): tout concourt à la magie de cette version. Le dernier mouvement révèle la virtuosité de l’orchestre jusqu’aux cuivres.
Une interprétation à la hauteur de l’oeuvre.
Anne Grafteaux-Géli
1 CD Emi Classics
Publié le 24/05/2011 à 09:24, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.