Symphonie n°2 Résurrection
Gustav Mahler
Kate Royal, soprano, Magdalena Kozena, mezzo-soprano
Choeur de la Radio de Berlin, Berliner Philharmoniker
Simon Rattle
Simon Rattle avait déjà enregistré la deuxième symphonie de Gustav Mahler en 1986 avec le City of Birmingham Symphony Orchestra. Ce nouvel enregistrement issu de trois concerts différents de 2010 avec le Berliner Philharmoniker fait montre d’une intensité et d’une tension particulières.
Cependant, le premier mouvement Allegro maestoso qui traîne un peu expose des cordes par trop langoureuses même si les vents sont rien moins que voluptueux; c’est là le point faible de cette nouvelle lecture.
Heureusement, les deux mouvements suivants qui mettent en valeur la virtuosité des musiciens du Berliner Philharmoniker affichent une intelligence textuelle et une clarté des lignes remarquables.
Tout aussi remarquable, Magdalena Kozena illumine de sa présence l’Urlicht. La beauté de son chant en souligne la douceur et la tendre mélancolie qui s’en dégagent.
Le final est magnifique à l’image du trés performant Choeur de la Radio de Berlin et de la sublime Kate Royal et des trés spectaculaires effets spatiaux qu’obtient sir Simon de son orchestre. Ainsi, cette symphonie Résurrection ne manque ni de mystère ni de souffle même si, parfois, ironie et distance sont étrangement absentes. Cette version de concert ne demande peut-être qu’à être creusée. Attendons.
Jean-Félix Marquette
1 CD EMI-Classics
Choeur de la Radio de Berlin, Berliner Philharmoniker
Simon Rattle
Simon Rattle avait déjà enregistré la deuxième symphonie de Gustav Mahler en 1986 avec le City of Birmingham Symphony Orchestra. Ce nouvel enregistrement issu de trois concerts différents de 2010 avec le Berliner Philharmoniker fait montre d’une intensité et d’une tension particulières.
Cependant, le premier mouvement Allegro maestoso qui traîne un peu expose des cordes par trop langoureuses même si les vents sont rien moins que voluptueux; c’est là le point faible de cette nouvelle lecture.
Heureusement, les deux mouvements suivants qui mettent en valeur la virtuosité des musiciens du Berliner Philharmoniker affichent une intelligence textuelle et une clarté des lignes remarquables.
Tout aussi remarquable, Magdalena Kozena illumine de sa présence l’Urlicht. La beauté de son chant en souligne la douceur et la tendre mélancolie qui s’en dégagent.
Le final est magnifique à l’image du trés performant Choeur de la Radio de Berlin et de la sublime Kate Royal et des trés spectaculaires effets spatiaux qu’obtient sir Simon de son orchestre. Ainsi, cette symphonie Résurrection ne manque ni de mystère ni de souffle même si, parfois, ironie et distance sont étrangement absentes. Cette version de concert ne demande peut-être qu’à être creusée. Attendons.
Jean-Félix Marquette
1 CD EMI-Classics
Publié le 28/04/2011 à 18:13, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.